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Mali : les rebelles démentent les accusations d’exécutions sommaires


Des réfugiés maliens à Chinegodar, dans l'Ouest du Niger
Des réfugiés maliens à Chinegodar, dans l'Ouest du Niger

« Ils ont fait des boucliers humains, des exécutions sommaires, il y a des preuves qui sont là », a déclaré le porte-parole de l’armée malienne, le colonel Idrissa Traore.

L'offensive de rebelles Touareg dans le Nord du Mali, notamment la prise d’Aguelhok le 24 janvier dernier, aurait donné lieu à des exactions selon l’armée malienne . Celle-ci confirme ainsi des informations révélées par Henri de Raincourt, ministre français de la Coopération. « Ils ont fait des boucliers humains, des exécutions sommaires, il y a des preuves qui sont là », a déclaré le porte-parole de l’armée malienne, le colonel Idrissa Traore.

Du côté du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), on réfute en bloc ces allégations. « C’est des accusations non authentiques, qui visent vraiment à discréditer le MNLA ; notre objectif, ce n’est pas de maltraiter les cadavres ou de malmener les personnes qu’on a déjà tuées », a déclaré le numéro 2 du MNLA, Abdoul Karim Ag Matafa, assurant que son groupe n’exécute jamais les prisonniers de guerre.

Le ministre français de la Coopération, Henri de Raincourt, qui s’était rendu la semaine dernière au Mali, parle d’une situation « préoccupante » nécessitante une mobilisation « pour essayer de trouver une solution. » A propos de l’offensive rebelle du 24 janvier, Henri de Raincount a dit : « chacun sait que des actes de violence absolument inacceptables et d’une barbarie épouvantable se déroulés puisque un peu moins d’une centaine de personnes ont été purement et simplement assassinés. »


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