Baptisé "Trump not welcome" ("Trump n'est pas le bienvenu"), le premier rassemblement devrait réunir quelque "10.000 personnes" mercredi en fin d'après-midi, a indiqué une porte-parole de la police de Bruxelles, Ilse Van de Keere.
L'appel à manifester a été initialement lancé par des étudiants de Gand (nord-ouest) et de Bruxelles. Il a depuis lors été relayé par des ONG comme Oxfam, Amnesty International et Greenpeace, par des syndicats et par des partis politiques de gauche.
Le cortège devrait effectuer une boucle qui partira de la gare du Nord vers 17H00 (15H00 GMT) et passera notamment devant la Bourse de Bruxelles. Il s'élancera peu après l'arrivée sur le sol belge du président des Etats-Unis, qui effectue à partir de vendredi sa première tournée internationale.
Il s'agit d'une manifestation "à but pacifiste", a expliqué à l'AFP un responsable de l'association Agir pour la paix, Jérôme Peraya, qui participera à la manifestation.
Le lendemain, jour du sommet, un rassemblement, cette fois "statique" selon la police, est prévu à quelques centaines de mètres du nouveau siège de l'Otan, qui sera inauguré pour l'occasion.
Il s'agira d'une "contestation plus politique que personnelle", selon M. Peraya, pour qui l'objectif principal est la remise en cause de l'Otan plutôt qu'une critique de Donald Trump.
Alors que Bruxelles sera placé sous haute sécurité en raison de la présence de 29 chefs d'Etat et de gouvernement, la police craint de "sérieux débordements", notamment de la part d'un "noyau dur" de manifestants qui pourraient venir d'Allemagne dès lundi matin, a rapporté vendredi le journal belge La Dernière Heure.
D'autres "anti-Trump" arriveraient également des Pays-Bas et de France le même jour, selon le journal, qui cite des sources policières. L'information n'a toutefois pas été confirmée par la porte-parole de la police de Bruxelles.
Avec AFP