"Un officier commandant de la compagnie de la Gendarmerie Royale de la région Oued Amlil ainsi que cinq autres gendarmes ont été mis en garde à vue et seront présentés pour poursuite pénale devant les tribunaux compétents", a indiqué le communiqué.
Selon le texte, les gendarmes "ont malmené brutalement" un homme lors d'une interpellation la semaine dernière. Ce dernier, dont l'identité n'est pas mentionné, est décédé durant son transfert à l'hôpital, "des suites d'un choc hémorragique".
Un rapport d'Amnesty International publié en mai indiquait que les autorités marocaines avaient "entrepris d'importantes démarches pour répondre et prévenir torture et mauvais traitements" de la part de leurs forces de l'ordre mais que ces pratiques restaient toutefois "endémiques".
L'an passé, une enquête avait été ouverte après la mort dans des circonstances confuses d'un homme de 38 ans interpellé par la police à Al-Hoceima (nord-est). Selon l'Association marocaine des droits humains (indépendante), des traces de "coups" et "blessures" avaient été relevées sur le corps du défunt.