Sept personnes sont mortes à la suite de fortes précipitations qui se sont abattues de vendredi à dimanche dans le Sud du Maroc. Ce nombre vient s’ajouter au bilan de 36 morts enregistrés une semaine plus tôt après une précédente tempête.
Selon l’AFP, les précipitations tombées de vendredi à dimanche ont été l'équivalent d'une année de pluie voire plus, comme à Agadir, la grande station balnéaire du pays (plus de 250 mm de précipitations).
De nouvelles crues impressionnantes d'oueds (rivières) et des dégâts considérables, en particulier à Guelmim (200 km au sud d'Agadir), s’en sont suivies poussant les autorités à déclarer la zone comme « sinistrée ».
D’après un journal de la place, Al Massae, un adolescent est décédé, emporté par l'oued Imintanout, au sud-ouest de Marrakech, tandis que vers Figuig (sud-est) une femme et son enfant sont morts dans l'effondrement de leur maison, ajoute Al Massae.
Les dégâts matériels se chiffrent à "des milliards" de dirhams (des centaines de millions d'euros),selon les medias locaux.
Au moins 250 villages sont "enclavés" et font l'objet de "ravitaillements".
A Guelmim, ville aux portes du Sahara déjà éprouvée le week-end précédent avec près d'une trentaine de morts, des quartiers entiers ont été submergés après la rupture de digues.
A la demande du roi Mohammed VI, le ministre de l'Intérieur Mohammed Hassad s'est rendu sur place.
"La priorité sera donnée à la réouverture des routes, au rétablissement du courant électrique, à l'approvisionnement en eau potable et à la continuité des services de santé", a déclaré la préfecture de Guelmim, d'après laquelle plusieurs centaines de personnes sont temporairement sans domicile et ont été pris en charge.
Critiquées à l'issue du précédent épisode pluvieux, les autorités avaient placé certaines zones en "alerte maximale" dès vendredi.