Margot Wallström, arrivée mardi, doit s'entretenir avec son homologue marocain, Salaheddine Mezouar, et rencontrer des représentants de la société civile, a indiqué la représentation diplomatique suédoise à Rabat.
Elle participe également à une conférence, organisée par les autorités marocaines, sur le thème "Femmes, paix, sécurité et développement".
Les relations entre la Suède et le Maroc avaient connu de vives tensions à partir de septembre 2015, quand Stockholm étudiait la possibilité de reconnaître l'indépendance de la République arabe sahraouie démocratique (RASD, autoproclamée par le Front Polisario).
L'une des manifestations de la crispation des relations bilatérales avait été le blocage temporaire, par les autorités marocaines, de l'ouverture du premier magasin Ikea dans le royaume, en périphérie de Casablanca.
Le Maroc propose au Sahara occidental, vaste territoire sous son contrôle et peuplé d'un demi-million d'habitants, une large autonomie sous sa souveraineté, tandis que le Polisario, soutenu par l'Algérie, réclame un référendum d'autodétermination.
Mais le gouvernement de gauche suédois avait finalement renoncé à reconnaître la RASD en janvier 2016, disant "soutenir le processus de négociations en cours sous l'égide des Nations unies".
Les relations entre les deux pays se sont depuis lors apaisées, avec la volonté affichée des deux parties de repartir "sur de bonnes bases". Mais des sujets délicats persistent, notamment le rapatriement de Marocains illégaux et de mineurs marocains non-accompagnés en Suède.
Avec AFP