La Mauritanie connaît, elle aussi, la grogne sociale. Ce week-end, trois centrales syndicales ont organisé, à Nouakchott, une marche suivie d'un meeting pour exiger du gouvernement l'ouverture de négociations. Elles ont déposé, le mois dernier, une plateforme revendicative exigeant l'augmentation des salaires et l'amélioration du régime de la sécurité sociale.
« L’objet de la manifestation est de faire pression sur le gouvernement et le patronat pour qu’ils acceptent d’entamer des négociations avec les organisations syndicales », a expliqué Abdellahi Ould Mohamed, président de la Confédération générale travailleurs de Mauritanie.
C’est la deuxième fois en l’espace d’une année que les syndicats déposent une plateforme sans que le gouvernement y réponde, a déploré M. Mohamed.
