"Depuis le début, le bilan fait par le gouvernement (mauritanien), qui joue ainsi la transparence, est de huit morts sur 25 cas suspects", a déclaré à l'AFP le représentant de l'OMS à Nouakchott, Jean-Pierre Baptiste.
Ce bilan est, selon lui, donné par le gouvernement mauritanien dans une lettre reçue vendredi par l'OMS. Les autorités mauritaniennes en charge de ce dossier n'étaient pas joignables samedi.
M. Baptiste a salué "la forte mobilisation (du) gouvernement pour la prise en charge des malades suspectés de la fièvre de la Vallée du Rift, dans toutes les régions touchées".
Le centre et le sud-est du pays sont principalement touchés par la maladie, selon le gouvernement mauritanien.
Le ministre mauritanien de la Santé, Ahmed Ould Jelvoune, a rassuré les populations, évoquant "la maîtrise par son gouvernement de la situation dans le pays", lors d'un point de presse vendredi.
La fièvre de la Vallée du Rift, du nom de la région du Kenya où elle a été identifiée en 1931, avait fait 17 morts en Mauritanie en 2012.
Cette maladie est transmise par des moustiques et, selon l'OMS, dans la grande majorité des cas, l'infection se produit chez l'homme à la suite d'un contact direct ou indirect avec du sang ou des organes d'animaux contaminés.
Aucun traitement contre elle n'est homologué mais des candidats vaccins sont à l'étude, d'après l'OMS.
Avec AFP