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Messi ressuscite le Barça à Séville


Lionel Messi a remonté in extremis deux buts de retard samedi à Séville (2-2), 31 mars 2018. (Twitter/Fc Barcelone)
Lionel Messi a remonté in extremis deux buts de retard samedi à Séville (2-2), 31 mars 2018. (Twitter/Fc Barcelone)

Une résurrection signée Lionel Messi! En deux minutes, le leader Barcelone a remonté in extremis deux buts de retard samedi à Séville (2-2), arrachant un nul miraculeux grâce à l'entrée de son sauveur argentin et préservant son invincibilité en Championnat d'Espagne.

Le Barça, ballotté au stade Sanchez-Pizjuan et mené sur des buts de Franco Vazquez (36e) et Luis Muriel (50e), s'acheminait vers sa première défaite dans cette Liga 2017-2018 lors de la 30e journée. Mais l'irruption de Messi, lancé à l'heure de jeu, a tout changé: Luis Suarez a réduit le score (88e) puis Messi a libéré Barcelone (89e) d'une belle frappe, au bout d'un scénario à couper le souffle.

Barcelone enchaîne donc un 37e match consécutif sans défaite en Liga, à une longueur du record espagnol détenu par la Real Sociedad (38 matches en 1979-1980), et semble intouchable en tête de la Liga avec 76 points.

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De bon augure avant d'affronter l'AS Rome mercredi en quart de finale la Ligue des champions, alors que Séville, qui a tutoyé la victoire, peut se mordre les doigts avant d'affronter le Bayern Munich mardi au même stade de la compétition. C'est en outre une mauvaise opération pour les Andalous (6e, 46 pts) dans la course aux places européennes en Liga.

Qui aurait pu imaginer un tel scénario ? Ce choc, répétition générale de la prochaine finale de Coupe du Roi (21 avril), a longtemps ressemblé à un naufrage pour le Barça alors que Messi avait été laissé sur le banc au coup d'envoi en raison de douleurs musculaires.

Etouffé pendant plus d'une heure par l'intensité adverse, le FC Barcelone a cru qu'il allait s'incliner en Liga pour la première fois depuis près d'un an et une défaite 2-0 à Malaga, le 8 avril 2017.

Apothéose

Rien n'allait côté catalan, ni la défense, trop statique, ni l'animation offensive, poussive à l'image d'un Ousmane Dembélé maladroit et peu inspiré.

Séville, de son côté, imprimait un rythme d'enfer dans le sillage des Argentins Joaquin Correa et Franco "Mudo" Vazquez.

Sur l'ouverture du score, Correa a réussi un impressionnant contrôle "porte-manteau" et servi Vazquez, buteur seul au milieu d'une défense passive (36e).

Et sur le deuxième but, le pressing sévillan a permis une récupération du ballon très haute et après une frappe repoussée par le gardien barcelonais Marc-André ter Stegen, la frappe rasante de Luis Muriel déviée par Samuel Umtiti est entrée avec l'aide du poteau (50e).

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A 2-0, l'entraîneur Ernesto Valverde n'avait pas d'autre choix que de faire entrer Messi (57e), qu'il réservait sur le banc.

Et en ce week-end de Pâques, le chemin de croix des Barcelonais a terminé en apothéose: après avoir manqué d'encaisser un troisième but (55e), après avoir trouvé le poteau par Suarez (60e) ou Ivan Rakitic (87e), le Barça est revenu de l'enfer en l'espace de deux minutes.

Le Real se passe de Ronaldo

D'abord par Suarez à bout portant (87e) et ensuite sur une frappe surpuissante de Messi à l'entrée de la surface que le gardien n'a pu que détourner dans son propre but (88e).

Preuve que le Barça, qui rêve d'une nouvelle trinité Liga-Coupe-C1 cette saison, ne peut pas se passer de son Messi...

A l'inverse, au Real Madrid, l'équipe de Zinédine Zidane s'est passée sans heurt de Cristiano Ronaldo et de plusieurs cadres, préservés en vue du choc contre la Juventus Turin mardi en C1.

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Deux buts de Gareth Bale (26e, 51e), le second sur penalty, et un penalty de Karim Benzema (39e), capitaine pour son 400e match en merengue, ont suffi aux Madrilènes à Las Palmas.

De quoi instiller le doute dans l'esprit de Zidane vis-à-vis du Gallois, qui n'avait pas été titulaire lors du huitième de C1 remporté face au Paris SG (3-1, 2-1). "On verra mardi, je suis content de sa prestation et rien de plus", s'est borné à dire Zidane.

Avec AFP

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