Le Premier ministre pakistanais, Nawaz Sharif, a exigé des mesures « immédiates » suite au meurtre brutal d'une femme enceinte par sa famille, parce qu’elle avait osé épouser un homme de son choix contre leur volonté.
Selon la police, Farzana Parveen, 25 ans,qui était enceinte, a été battue à mort avec des briques devant un tribunal de la ville de Lahore en début de semaine, alors qu'elle attendait de déclarer devant un juge avoir épousé un homme de son plein gré.
Son mari a déclaré qu'il a supplié la police d’intervenir, mais que les policiers sont restés de marbre pendant que les membres de la famille de son épouse - y compris son père et ses frères – la battaient à mort. Mais le chef de police de Lahore, Shafiq Ahmad, a déclaré à l’agence de presse Reuters qu’aucun policier n’était présent durant le meurtre.
Jeudi, M. Sharif a publié une déclaration enjoignant le responsable de la province du Penjab, dont Lahore est le chef-lieu, à prendre des mesures immédiates et à soumettre un rapport sur ce crime « inacceptable ».
De son côté, la Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l'Homme, Navi Pillay, a appelé mercredi le gouvernement pakistanais à faire plus pour empêcher de tels meurtres. « Je ne veux même pas à utiliser l'expression ‘crime d'honneur’. Il n'y a pas la moindre trace d'honneur à tuer une femme de cette façon », a-t-elle dit.
Selon la Commission des droits humains du Pakistan, au moins 900 femmes sont mortes au motif de « crimes d’honneur » en 2013, même si le bilan est probablement beaucoup plus lourd, puisque la majorité de ces assassinats ne sont pas signalés.
Comme pratiquement personne n’est jugé et condamné pour ces crimes, soulignent les groupes de défense des droits humains, il n'est pas surprenant qu'ils se multiplient au Pakistan. En général, les responsables sont libérés - soit acquittés en raison des enquêtes de police intentionnellement incomplètes, soit suite à des pressions politiques ou encore, par la « grâce » de leur victimes ou en payant « le prix du sang ».
Pour Mme Pillay, le fait que Farzana Parveen ait été tuée sur le chemin du tribunal montre que l'État pakistanais n’est pas en mesure d'assurer la sécurité individuelle, vu que le danger était évident.
Selon la police, Farzana Parveen, 25 ans,qui était enceinte, a été battue à mort avec des briques devant un tribunal de la ville de Lahore en début de semaine, alors qu'elle attendait de déclarer devant un juge avoir épousé un homme de son plein gré.
Son mari a déclaré qu'il a supplié la police d’intervenir, mais que les policiers sont restés de marbre pendant que les membres de la famille de son épouse - y compris son père et ses frères – la battaient à mort. Mais le chef de police de Lahore, Shafiq Ahmad, a déclaré à l’agence de presse Reuters qu’aucun policier n’était présent durant le meurtre.
Jeudi, M. Sharif a publié une déclaration enjoignant le responsable de la province du Penjab, dont Lahore est le chef-lieu, à prendre des mesures immédiates et à soumettre un rapport sur ce crime « inacceptable ».
De son côté, la Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l'Homme, Navi Pillay, a appelé mercredi le gouvernement pakistanais à faire plus pour empêcher de tels meurtres. « Je ne veux même pas à utiliser l'expression ‘crime d'honneur’. Il n'y a pas la moindre trace d'honneur à tuer une femme de cette façon », a-t-elle dit.
Selon la Commission des droits humains du Pakistan, au moins 900 femmes sont mortes au motif de « crimes d’honneur » en 2013, même si le bilan est probablement beaucoup plus lourd, puisque la majorité de ces assassinats ne sont pas signalés.
Comme pratiquement personne n’est jugé et condamné pour ces crimes, soulignent les groupes de défense des droits humains, il n'est pas surprenant qu'ils se multiplient au Pakistan. En général, les responsables sont libérés - soit acquittés en raison des enquêtes de police intentionnellement incomplètes, soit suite à des pressions politiques ou encore, par la « grâce » de leur victimes ou en payant « le prix du sang ».
Pour Mme Pillay, le fait que Farzana Parveen ait été tuée sur le chemin du tribunal montre que l'État pakistanais n’est pas en mesure d'assurer la sécurité individuelle, vu que le danger était évident.