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Mike Pompeo en escale surprise à Kaboul


Le secrétaire d'État américain Mike Pompeo prend la parole lors d'une réception de la communauté d'affaires à Hanoi, au Vietnam, le 8 juillet 2018.
Le secrétaire d'État américain Mike Pompeo prend la parole lors d'une réception de la communauté d'affaires à Hanoi, au Vietnam, le 8 juillet 2018.

Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a fait une étape surprise à Kaboul lundi, sa première visite en Afghanistan depuis sa nomination, peu après un cessez-le-feu inédit en 17 ans de guerre.

L'ex-patron de la CIA, confirmé comme secrétaire d'Etat en avril, devait rencontrer le président Ashraf Ghani avant de s'exprimer devant la presse depuis le palais présidentiel.

Après 17 ans de guerre, le pays a connu mi-juin trois jours de cessez-le-feu sans précédent entre les forces gouvernementales et les talibans, qui ont donné lieu à des scènes de fraternisation dans les villages et jusqu'au coeur de Kaboul.

Depuis, le président Ghani qui avait étendu unilatéralement la trêve jusqu'au 30 juin, a ordonné la reprise des offensives.

>> Lire aussi : Pas de levée de sanctions contre Pyongyang avant la fin de la dénucléarisation

Mais selon une source sécuritaire haut placée s'exprimant sous couvert d'anonymat, le niveau général de violence dû aux talibans a reculé de façon significative.

"Nous constatons une baisse des attaques sur tout le pays et surtout dans le sud et sud-est" indique cette source qui cite "une comparaison de 20 jours avant et 20 jours après le cessez-le-feu": le nombre d'explosions (attentats, mines...) est ainsi passé de 224 avant à 148 après la trêve; celui des attaques suicide de 10 à 3; et de tirs de roquettes de 157 à 120.

Un soldat américain a cependant été tué et deux blessés samedi soir par un soldat afghan qui a retourné son arme contre ses formateurs dans le sud du pays, en Uruzgan.

Mike Pompeo arrive à la veille d'une conférence internationale de centaines de hauts responsables religieux et personnalités du monde musulman venus de 36 pays à Jeddah, en Arabie Saoudite, qui doit appuyer l'ouverture de négociations de paix.

Cette conférence, qui s'achèvera mercredi, coïncide en outre avec le sommet de l'Otan à Bruxelles auquel est attendu le président Donald Trump.

Avec AFP

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