"Il s'agit d'accusations absolument infondées, d'un niveau d'amateur", a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
"Ces accusations commencent à nous fatiguer", a-t-il ajouté, évoquant "une véritable chasse aux sorcières", expression déjà utilisée par le président américain élu Donald Trump, qui juge que cette "chasse aux sorcières politique" est destinée à l'affaiblir.
Les services de renseignement américains ont publié vendredi un rapport où ils estiment qu'une campagne russe de piratage a été mise en oeuvre dans le but de saper le processus démocratique américain et augmenter les chances de victoire du milliardaire républicain Donald Trump en dénigrant sa rivale démocrate Hillary Clinton.
"Nous continuons à démentir catégoriquement toute implication de Moscou" dans des attaques informatiques contre les Etats-Unis, a déclaré M. Peskov, estimant que ce rapport n'apportait "aucune substance" aux accusations de Washington.
"Nous ne savons toujours pas quelles sont les données utilisées par ceux qui lancent de telles accusations infondées", a-t-il insisté.
Des emails piratés du parti démocrate et d'un proche d'Hillary Clinton ont été diffusés sur internet, notamment par Wikileaks avant l'élection, déstabilisant la candidate démocrate.
Barack Obama, qui passera la main à Donald Trump le 20 janvier, a sanctionné la Russie en expulsant 35 diplomates considérés comme des espions.
Avec AFP