Le nouveau bilan a été donné par l'Institut national de gestion des catastrophes naturelles (INGC) dans un nouveau bilan officiel communiqué publié lundi.
Le bilan a été revu à la hausse une semaine après les premiers chiffres officiels selon lesquels 84 personnes étaient mortes et près de 140.000 sinistrés.
Selon le porte-parole de l'INGC, Rita Almeida à l’AFP, victimes ont été "noyées, touchées par la foudre, ou coincées sous des constructions détruites par les inondations".
"La situation est stable, il n'y a pas eu de nouvelles inondations ces derniers jours. Il pleut toujours, mais beaucoup moins fort, et sans conséquences notoires", a t-elle-déclaré.
Plus de 50.000 personnes sont encore hébergées dans 41 centres de secours à travers le pays. La destruction des routes et des ponts ont ralenti le déploiement des secours.
"Nous ne pouvons pas encore dire que la situation est complètement sous contrôle, nous n'avons un tableau complet de la situation", a déclaré à l'AFP le porte-parole des Nations Unies, Pasquale Capizzi.
"Certains stocks d'aide humanitaire sont cependant déjà arrivés et le reste est en cours d'acheminement. Nous allons aussi distribuer des graines, puisque la plupart des gens ont perdu leurs cultures".
80% de la population du Mozambique vit de l'agriculture, qui compte pour 25% du PIB du pays.