Le désarmement et l'intégration des anciens combattants de la Renamo constituent l'un des principaux points d'achoppement des discussions, le gouvernement exigeant le démantèlement immédiat des unités armées de la Renamo.
"La direction (de la Renamo) est tombée d'accord avec nous. Nous allons poursuivre les procédures que nous avons mises en oeuvre, l'intégration dans la police (...), ce sera possible", a déclaré le président Nyusi à la presse.
"L'essentiel est de donner à nos parlementaires et à la société en général l'assurance que le processus ne va pas s'arrêter", a-t-il ajouté.
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"De la conversation que nous avons eue avec le chef de l'Etat, nous sommes parvenus à un consensus sur le fait qu'il est possible d'intégrer (les combattants armés de la Renamo) dans la police", a déclaré pour sa part le chef par interim de la Renamo, Ossufo Momade.
Ancienne guérilla transformée en parti politique à la fin de la guerre civile (1976-1992), la Renamo a repris les armes en 2013 pour dénoncer la mainmise sur le pays du parti au pouvoir, le Front de libération du Mozambique (Frelimo).
Son chef historique, Afonso Dhlakama, avait récemment renoué le dialogue avec le président Nyusi.
Les deux hommes s'étaient accordés sur une réforme constitutionnelle de décentralisation, récemment votée, et semblaient proches d'aboutir sur la réintégration des combattants de la Renamo dans l'armée et la police. Mais la mort d'Afonso Dhlakama en mai a changé la donne.
Avec AFP