Le Conseil de Sécurité de l’Onu se prépare à voter une résolution qui permettrait un renforcement du dispositif militaire français en Centrafrique, en soutien à la Force africaine. Cette résolution prévoit notamment un déploiement de casques bleus dans ce pays, qui, selon divers observateurs, frôle la guerre civile.
En ce mois de décembre, c’est au tour de la France de prendre la présidence du Conseil de Sécurité.
Paris a déjà renforcé sa présence militaire en Centrafrique avec environ 200 soldats arrivés la semaine dernière. Brazzaville a également envoyé à Bangui ce weekend quelque 500 soldats pour compléter la Misca.
Le Premier ministre de transition centrafricain Nicolas Tiangaye, qui assistera cette semaine à Paris au sommet sur la sécurité en Afrique, estime que l’éventuelle force internationale doit être dotée d’un mandat offensif.
La résolution onusienne prévoit un embargo sur les armes à destination de la Centrafrique. Sur ce point, Nicolas Tiangaye est partagé : C’est une bonne chose pour éviter que les éléments et groupes incontrôlés s’en procurent d’avantage, mais l’armée centrafricaine, actuellement en restructuration, ne peut se passer d’armes, dit-il.
Parmi d’autres pays, les Etats-Unis ont apporté à le Centrafrique une aide financière de 40 millions de dollars au plan militaire, et 30 millions de dollars au plan humanitaire.
La VOA a joint le Premier ministre centrafricain à Bangui, à la veille de son départ pour le sommet de Paris.
En ce mois de décembre, c’est au tour de la France de prendre la présidence du Conseil de Sécurité.
Paris a déjà renforcé sa présence militaire en Centrafrique avec environ 200 soldats arrivés la semaine dernière. Brazzaville a également envoyé à Bangui ce weekend quelque 500 soldats pour compléter la Misca.
Le Premier ministre de transition centrafricain Nicolas Tiangaye, qui assistera cette semaine à Paris au sommet sur la sécurité en Afrique, estime que l’éventuelle force internationale doit être dotée d’un mandat offensif.
La résolution onusienne prévoit un embargo sur les armes à destination de la Centrafrique. Sur ce point, Nicolas Tiangaye est partagé : C’est une bonne chose pour éviter que les éléments et groupes incontrôlés s’en procurent d’avantage, mais l’armée centrafricaine, actuellement en restructuration, ne peut se passer d’armes, dit-il.
Parmi d’autres pays, les Etats-Unis ont apporté à le Centrafrique une aide financière de 40 millions de dollars au plan militaire, et 30 millions de dollars au plan humanitaire.
La VOA a joint le Premier ministre centrafricain à Bangui, à la veille de son départ pour le sommet de Paris.