Une chaine de télévision locale "Bonféreye" basée à Niamey, a annoncé l’attaque et le porte-parole du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), Walid Abou Sahraoui, l’a revendiquée plus tard.
Les jihadistes ont fait "plusieurs morts" dans le camp adverse, a indiqué Mujao à l’AFP. Selon lui le groupe islamiste a pris des armes, des voitures l'ennemi des forces régulières. « Nous allons continuer à combattre la France et ses complices", a précisé Sahraoui à l'AFP.
Des sources de la séscurité sur place l’ont aussi confirmée.
Aksar Moussa, journaliste et directeur de publication du journal L’Evènement, spécialisé dans les questions sécuritaires a donné un témoignage à VOA et parle de mi- -échec de l’opéeration menée par les froces francaises au Niger.
"Un véhicule de l'armée nigérienne a été détruit, un véhicule de la gendarmerie locale a été emporté ainsi que de nombreuses minutions. Un sous-officier a été tué, et trois gendarmes ont été gravement blessés", a précisé sous anonymat à l’AFP une source de sécurité.
Un autre source de la Mission de l'ONU au Mali (Minusma), jointe depuis Bamako, a dit que des terroristes ont attaqué la localité nigérienne de Bani Bangou, située à la frontière malienne, à moins de 250 km de la capitale nigérienne.
"Les moudjahidine ont (...) attaqué à Bani Bangou les ennemis de l'islam qui travaillent avec la France, notre autre ennemi. Nous avons tué plusieurs ennemis de l'islam", a affirmé Sahraoui.
"Nous avons pris des armes, des voitures chez l'ennemi, et nous allons continuer à combattre la France et ses complices", a-t-il ajouté.
Les autorités nigériennes n'ont fait aucun commentaire officiel près d'une journée après l'attaque.
La source des de la Minusma a indiqué que les djihadistes ont saboté le réseau téléphonique, tué un sous-officier nigérien et blessé au moins deux autres.
Des témoins sur place attestent qie les assaillants sont venus au crépuscule sur des motos et dans des voitures et ont directement ciblé la gendarmerie. Des coups de feu nourris d'armes lourdes et légères ont été entednus.
Les autorités n’ont pas fait aucun commentaire mais une radio privée "Anfani" révèle que des "renforts" dépêchés de Niamey ont permis de "neutraliser les assaillants".
Le Mujao a contrôlé les régions du nord du Mali pendant près d'un an, entre 2012 et début 2013. Il a revendiqué ces derniers mois plusieurs opérations jihadistes dans ces vastes zones du pays frontalières du Niger et de l'Algérie.
L'assaut le plus meurtrier contre l'ONU avait été perpétré le 3 octobre dans une localité de la région de Gao (nord-est) contre un convoi de militaires nigériens, dont neuf avaient été tués. Il a été revendiqué par un jihadiste malien proche du Mujao.