"Je ne suis pas coupable", a déclaré à la cour le président du Sénat du Nigeria, M. Saraki, troisième plus haute autorité du pays après le président Muhammadu Buhari et le vice-président Yemi Osibajo.
Le juge a ajourné le procès jusqu'au 21 octobre à la demande de l'avocat du prévenu, qui réclamait du temps pour préparer sa défense.
Le Tribunal -- cour spéciale chargée de juger les dossiers de fausses déclarations de patrimoine et de revenus -- a également levé le mandat d'arrêt lancé vendredi contre M. Saraki, qui avait auparavant refusé de comparaître à deux reprises.
Son cas représente un test décisif pour le Congrès progressiste (APC), le parti du président Buhari, vainqueur des dernières élections.
Investi le 29 mai, le chef de l'État nigérian s'est engagé à lutter farouchement contre "le démon de la corruption" et à traduire en justice les responsables.
Le président Buhari et son vice-président Osibajo ont rendu publics leurs patrimoines en septembre.
Les vols et détournements des ressources nationales, liées notamment à l'exploitation du pétrole, constituent un problème majeur au Nigeria, première puissance économique et premier producteur de brut du continent africain.
Avec AFP