L’Organisation internationale des migrations signale que plus de 1.000 migrants tchadiens, dont des enfants non-accompagnés, ont fui la violence au Nigéria et se trouvent maintenant dans une région reculée près de la frontière entre le Tchad et le Nigéria. Une équipe d’évaluation OIM-Tchad s’est rendue sur les lieux il y a quelques jours, pour y découvrir des gens vivant dans des conditions déplorables et ayant un besoin désespéré d’aide.
Le chef de la mission de l’OIM au Tchad, Qasim Sufi, a dit à la VOA que les migrants manquaient de tout: “Ainsi, c’était le sauve-qui-peut…les villages ont été réduits en cendres, et il n’y restait rien…ces gens sont épuisés, déshydratés. Et ils ont faim. Ils ont fui, laissant derrière eux tout ce qu’ils avaient,” a dit M. Sufi.
Toujours selon M. Sufi, les migrants tchadiens racontent que l’armée nigériane est venue dans leurs villages à la recherche de rebelles de Boko Haram. Ils ajoutent que les militaires ont brûlé leurs villages, causant la mort de plusieurs personnes. Mais M. Sufi souligne qu’il ne peut pas confirmer de telles allégations.
L’OIM a lancé un appel à l’aide internationale, soulignant que les migrants tchadiens contraints de fuir le Nigéria ont un besoin désespéré de vivres, d’eau, d’abris, et de soins médicaux.