"Cet effort fourni par notre jeunesse a permis au pays de tourner la page de la dictature", a déclaré à l'AFP Houcine Abassi, le secrétaire général de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT).
Ce dialogue a aussi rassemblé en 2013 la Ligue tunisienne des droits de l'Homme, l'UTICA (patronat) et l'Ordre des avocats.
C'est l'effort aussi "des partis politiques qui ont accepté d'être à la table de négociation pour trouver des solutions aux crises politiques", a-t-il ajouté.
Deux ans après le renversement de Zine el Abidine Ben Ali, l'assassinat en 2013 de deux opposants de gauche, les 6 février et 25 juillet, avait plongé le pays dans une profonde crise, des milliers de manifestants réclamant la chute du gouvernement de la Troïka dirigée par les islamistes d'Ennahda, vainqueur des premières élections démocratiques en octobre 2011.
L'UGTT avait été l'instigateur du dialogue national, au sein d'un quartette.
Si la Tunisie a réussi son processus politique, elle est aujourd'hui confrontée à d'autres défis majeurs, économique et sécuritaire, au sein d'un environnement régional marqué par les conflits.
Elle a notamment été le théâtre cette année de deux attentats sanglants, au musée du Bardo (en mars, 22 morts) et a Sousse (fin juin, 38 morts), qui ont ravagé son secteur touristique.
"J'espère que cet hommage sera un stimulateur pour l'ensemble du peuple arabe, notamment les pays qui vivent dans le danger et la guerre", a encore commenté le secrétaire général de l'UGTT.
Avec AFP