"Le bruit des fusillades est plus intense qu'hier (jeudi). Cela a recommencé vers 5h du matin (5h TU)", a dit à Reuters un habitant de la ville qui a refusé d'être identifié de peur de subir des représailles.
Aucune information ne permettait dans l'immédiat d'expliquer la reprise des affrontements ou d'en dresser un bilan.
Kidal est un bastion traditionnel des rebelles touaregs. Depuis février dernier, la ville était contrôlée conjointement et pacifiquement par la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA), qui réunit les principaux groupes rebelles touaregs du nord du Mali, et les miliciens du Gatia (Groupe autodéfense touareg imghad et alliés), favorables au gouvernement.
Mais les tensions se sont accumulées au cours des derniers jours, marquées par des violences sporadiques, et les deux camps ont renforcé leurs positions dans et autour de Kidal.
Une trêve a bien été signée entre la CMA et le Gatia dimanche, par l'entremise du Niger voisin, mais à partir de mercredi, les combattants de la CMA ont coupé les principaux axes routiers de la ville et pris position afin de barrer au Gatia l'accès au centre-ville.
Avec Reuters