Le président Barack Obama affirme que son administration va allouer 100 millions de dollars, une somme prise sur le budget des Instituts nationaux de la santé (NIH), au développement d’une nouvelle génération de thérapies visant à lutter contre le VIH/sida .
Il s’exprimait lundi à Washington, au lendemain de la Journée mondiale du sida, marquée dimanche, 1er décembre.
« Les États-Unis devraient être à la pointe des nouvelles découvertes dans les techniques visant à placer le VIH en rémission à long terme, sans qu’il faille suivre des traitements à vie, ou, mieux encore, dans les techniques visant à l'éliminer complètement », a dit M. Obama.
Le président a également évoqué plusieurs politiques qui ont remporté un certain succès. Le Plan d'aide d'urgence pour la lutte contre le sida (PEPFAR) du gouvernement américain a pu atteindre son objectif visant à éliminer la liste d'attente pour recevoir une aide en vue d’obtenir accès aux antirétroviraux aux États-Unis. Ce but a été atteint la semaine dernière, a-t-il souligné. Toujours selon M. Obama, le pays a également atteint son but d’aider six millions de personnes à travers le monde à avoir accès aux antirétroviraux, toujours grâce au PEPFAR.
Ces dernières années, les militants contre le VIH/sida n’ont pas ménagé leurs critiques vis-à-visde l’administration Obama, accusée de négliger le PEPFAR, les contributions à ce programme ayant chuté de 12 % depuis 2010. Le PEPFAR avait été lancé en 2003 par l’ancien président George W. Bush, avec un financement de 15 milliards de dollars.
Lundi, M. Obama s’est inscrit en faux, soulignant que son administration a non seulement soutenu les efforts du PEPFAR , mais « les a élargis », et il a évoqué les efforts visant à s'assurer que les contributions d'autres donateurs correspondent à celles des États-Unis .
Pendant le premier mandat de M. Obama, les États-Unis avaient promis 4 milliards de dollars au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Pour l’exercice fiscal en cours, M. Obama a demandé 1,65 milliards de dollars - une somme subordonnée aux contributions des autres bailleurs de fonds.
Au cours des trois prochaines années, a déclaré M. Obama, les Etats-Unis verseront 1 dollars pour chaque 2 dollars promis par les autres donateurs, jusqu’à un plafond de 5 milliards de dollars.
Le président américain a exhorté les donateurs qui participent ce mardi à la réunion du Fonds mondial à Washington de ne pas « laisser de l'argent sur la table » et il a ajouté que les Etats-Unis resteront le leader mondial dans la lutte contre le sida .
« Nous serons à vos côtés à chaque étape de ce voyage jusqu'à ce que nous atteignons le jour que nous savons est possible, lorsque tous les hommes et toutes les femmes pourront se protéger contre l'infection, un jour où toutes les personnes vivant avec le VIH auront accès aux traitements qui prolongent leur vie; un jour où aucun bébé ne naitra séropositif ou sidéen, et quand nous atteindrons, enfin, ce qui était autrefois difficile à imaginer - une génération sans sida », a déclaré le président Obama.
De son côté, le secrétaire d'Etat américain, John Kerry a déclaré que le monde est à un tournant très important dans la lutte contre le sida, mais que le combat n'est pas encore gagné.
« Il s'agit d'un défi majeur à relever et il faudra un important engagement continu afin de relever le défi et d’être à la hauteur de la mémoire de ceux à qui nous voulons rendre hommage, à tous ceux pour qui il était trop tard » a fait valoir M. Kerry.
Dans ce contexte, toute l’attention sera focalisée mardi sur l’engagement financier de la communauté internationale. Car une réunion est prévue ici à Washington sur la reconstitution des financements du Fonds mondial de lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose.
Cette instance est l’un des deux plus gros financeurs de l’accès aux soins, en compagnie du PEPFAR. Fin 2013, 6,1 millions de personnes bénéficiaient d’un traitement antirétroviral grâce à un programme du Fonds mondial.
Selon les experts, il faudrait, pour la période 2014-2016, que le Fonds puisse disposer de 15 milliards de dollars pour poursuivre son action de manière efficace.
Il s’exprimait lundi à Washington, au lendemain de la Journée mondiale du sida, marquée dimanche, 1er décembre.
« Les États-Unis devraient être à la pointe des nouvelles découvertes dans les techniques visant à placer le VIH en rémission à long terme, sans qu’il faille suivre des traitements à vie, ou, mieux encore, dans les techniques visant à l'éliminer complètement », a dit M. Obama.
Le président a également évoqué plusieurs politiques qui ont remporté un certain succès. Le Plan d'aide d'urgence pour la lutte contre le sida (PEPFAR) du gouvernement américain a pu atteindre son objectif visant à éliminer la liste d'attente pour recevoir une aide en vue d’obtenir accès aux antirétroviraux aux États-Unis. Ce but a été atteint la semaine dernière, a-t-il souligné. Toujours selon M. Obama, le pays a également atteint son but d’aider six millions de personnes à travers le monde à avoir accès aux antirétroviraux, toujours grâce au PEPFAR.
Ces dernières années, les militants contre le VIH/sida n’ont pas ménagé leurs critiques vis-à-visde l’administration Obama, accusée de négliger le PEPFAR, les contributions à ce programme ayant chuté de 12 % depuis 2010. Le PEPFAR avait été lancé en 2003 par l’ancien président George W. Bush, avec un financement de 15 milliards de dollars.
Lundi, M. Obama s’est inscrit en faux, soulignant que son administration a non seulement soutenu les efforts du PEPFAR , mais « les a élargis », et il a évoqué les efforts visant à s'assurer que les contributions d'autres donateurs correspondent à celles des États-Unis .
Pendant le premier mandat de M. Obama, les États-Unis avaient promis 4 milliards de dollars au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Pour l’exercice fiscal en cours, M. Obama a demandé 1,65 milliards de dollars - une somme subordonnée aux contributions des autres bailleurs de fonds.
Au cours des trois prochaines années, a déclaré M. Obama, les Etats-Unis verseront 1 dollars pour chaque 2 dollars promis par les autres donateurs, jusqu’à un plafond de 5 milliards de dollars.
Le président américain a exhorté les donateurs qui participent ce mardi à la réunion du Fonds mondial à Washington de ne pas « laisser de l'argent sur la table » et il a ajouté que les Etats-Unis resteront le leader mondial dans la lutte contre le sida .
« Nous serons à vos côtés à chaque étape de ce voyage jusqu'à ce que nous atteignons le jour que nous savons est possible, lorsque tous les hommes et toutes les femmes pourront se protéger contre l'infection, un jour où toutes les personnes vivant avec le VIH auront accès aux traitements qui prolongent leur vie; un jour où aucun bébé ne naitra séropositif ou sidéen, et quand nous atteindrons, enfin, ce qui était autrefois difficile à imaginer - une génération sans sida », a déclaré le président Obama.
De son côté, le secrétaire d'Etat américain, John Kerry a déclaré que le monde est à un tournant très important dans la lutte contre le sida, mais que le combat n'est pas encore gagné.
« Il s'agit d'un défi majeur à relever et il faudra un important engagement continu afin de relever le défi et d’être à la hauteur de la mémoire de ceux à qui nous voulons rendre hommage, à tous ceux pour qui il était trop tard » a fait valoir M. Kerry.
Dans ce contexte, toute l’attention sera focalisée mardi sur l’engagement financier de la communauté internationale. Car une réunion est prévue ici à Washington sur la reconstitution des financements du Fonds mondial de lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose.
Cette instance est l’un des deux plus gros financeurs de l’accès aux soins, en compagnie du PEPFAR. Fin 2013, 6,1 millions de personnes bénéficiaient d’un traitement antirétroviral grâce à un programme du Fonds mondial.
Selon les experts, il faudrait, pour la période 2014-2016, que le Fonds puisse disposer de 15 milliards de dollars pour poursuivre son action de manière efficace.