Ces quarante morts, recensées à partir du 2 juin et pour l'essentiel touchant des jeunes, sont survenues sur des plages interdites à la baignade dans la banlieue de la capitale sénégalaise, selon le lieutenant-colonel Papa Ange Michel Diatta, un responsable de la section secours des sapeurs-pompiers.
"Lundi et mardi, ce sont 15 corps sans vie de jeunes âgés de sept à 23 ans qui ont été comptés. C'est inédit", a commenté le lieutenant-colonel Diatta.
La baignade est prohibée sur de nombreuses plages de Dakar "à cause des turbulences (vagues), des sables mouvants, de la présence de rochers, des difficultés des sapeurs-pompiers à y accéder", mais la population les fréquente en dépit de l'interdiction officielle, a-t-il indiqué. La baignade n'y est pas surveillée.
Des maîtres-nageurs, des surveillants de baignade et des sapeurs-pompiers sont par contre déployés sur les plages autorisées pour la baignade pour surveiller les usagers et les secourir en cas d'incident.
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Le nombre de victimes de cette année est en hausse par rapport aux précédentes, a ajouté le lieutenant-colonel Diatta, sans préciser de chiffre.
Les plages de Dakar connaissent une fréquentation accrue en cette période de vacances, notamment par des jeunes fuyant la chaleur qui sévit actuellement dans la capitale sénégalaise.
Les autorités gouvernementales, municipales et les responsables de la sécurité ont lancé des appels pour renforcer la vigilance sur les plages.
Avec AFP