A l’occasion de la Conférence « Notre océan 2014 » (Our Ocean 2014) qui s’est tenue cette semaine au département d’Etat américain, ici Washington, les Etats-Unis ont annoncé une nouvelle initiative pour protéger certaines régions du Pacifique.
Cela fait des années que les scientifiques et les écologistes avertissent que les océans se détériorent à cause de l'activité humaine, principalement la pollution et la surpêche, sans que les dirigeants politiques de la planète ne s’inquiètent de prendre les mesures nécessaires pour pallier à cette menace.
Mais cette fois-ci, le président Barack Obama est intervenu, donnant l’ordre à son administration d’élaborer une stratégie nationale pour lutter contre la pêche illicite et la pollution dans l'océan Pacifique.
« La pollution met en danger la vie marine, la surpêche menace des espèces entières ainsi que les personnes qui en dépendent pour leur alimentation et leurs moyens de subsistance. Si nous ne réglons pas ces problèmes, si nous vidons nos océans de leurs ressources, nous allons non seulement gaspiller l'un des plus grands trésors de l’humanité, mais nous allons nous priver d'une des principales sources d’alimentation et de croissance économique au monde, y compris aux États-Unis, et nous ne pouvons pas le permettre », a déclaré le président Obama.
Le chef de l’exécutif propose d’élargir une réserve marine créée en 2009, le « Monument national marin des îles isolées du Pacifique » ( Pacific Remote Islands Marine National Monument ). Cette zone sanctuarisée passerait à environ 2 million de km², ce qui en ferait la plus grande réserve marine au monde, d’autant que d’autres pays proposent d’y joindre un million de km2 supplémentaires.
Néanmoins, on s’attend à ce que certaines mesures, notamment celles qui limiteront la pêche et la prospection, susciteront un vif débat ici à Washington.
« Je vais utiliser mon autorité en tant que président pour protéger certains de nos paysages marins les plus précieux, comme nous le faisons pour les montagnes, les rivières et les forêts », a poursuivi Barack Obama.
Invité vedette de la conférence « Our Ocean », l’acteur Léonardo DiCaprio a promis que sa fondation caritative verserait sept million de dollars pour financer des projets d’envergure de préservation des océans au cours des prochaines années.
« Plusieurs milliards de personnes dépendent chaque année de la pêche comme source de protéines et pourtant, nous ne parvenons pas à protéger ces eaux vitales. Si nous ne faisons pas quelque chose pour sauver nos océans aujourd’hui, les requins et les dauphins ne seront pas les seuls à en pâtir, ce sera nous tous, y compris nos enfants et nos petits-enfants », a déclaré Léonardo DiCaprio.
La conférence, qui était présidée par le secrétaire d’Etat américain John Kerry, a rassemblé de multiples experts et responsables gouvernementaux au département d’Etat.
« Nous avons reçu ... des engagements chiffrés à plus d’1 milliard 450 millions de dollars, qui iront à cet effort en faveur de l'océan », a constaté M. Kerry.
Le secrétaire d’Etat a également évoqué des progrès dans les efforts visant à obtenir la ratification d’une loi internationale qui empêcherait les poissons capturés illégalement de gagner les marchés. Il a promis que tous les produits de la mer vendus aux Etats-Unis seraient « traçables » à l’avenir.
Cela fait des années que les scientifiques et les écologistes avertissent que les océans se détériorent à cause de l'activité humaine, principalement la pollution et la surpêche, sans que les dirigeants politiques de la planète ne s’inquiètent de prendre les mesures nécessaires pour pallier à cette menace.
Mais cette fois-ci, le président Barack Obama est intervenu, donnant l’ordre à son administration d’élaborer une stratégie nationale pour lutter contre la pêche illicite et la pollution dans l'océan Pacifique.
« La pollution met en danger la vie marine, la surpêche menace des espèces entières ainsi que les personnes qui en dépendent pour leur alimentation et leurs moyens de subsistance. Si nous ne réglons pas ces problèmes, si nous vidons nos océans de leurs ressources, nous allons non seulement gaspiller l'un des plus grands trésors de l’humanité, mais nous allons nous priver d'une des principales sources d’alimentation et de croissance économique au monde, y compris aux États-Unis, et nous ne pouvons pas le permettre », a déclaré le président Obama.
Le chef de l’exécutif propose d’élargir une réserve marine créée en 2009, le « Monument national marin des îles isolées du Pacifique » ( Pacific Remote Islands Marine National Monument ). Cette zone sanctuarisée passerait à environ 2 million de km², ce qui en ferait la plus grande réserve marine au monde, d’autant que d’autres pays proposent d’y joindre un million de km2 supplémentaires.
Néanmoins, on s’attend à ce que certaines mesures, notamment celles qui limiteront la pêche et la prospection, susciteront un vif débat ici à Washington.
« Je vais utiliser mon autorité en tant que président pour protéger certains de nos paysages marins les plus précieux, comme nous le faisons pour les montagnes, les rivières et les forêts », a poursuivi Barack Obama.
Invité vedette de la conférence « Our Ocean », l’acteur Léonardo DiCaprio a promis que sa fondation caritative verserait sept million de dollars pour financer des projets d’envergure de préservation des océans au cours des prochaines années.
« Plusieurs milliards de personnes dépendent chaque année de la pêche comme source de protéines et pourtant, nous ne parvenons pas à protéger ces eaux vitales. Si nous ne faisons pas quelque chose pour sauver nos océans aujourd’hui, les requins et les dauphins ne seront pas les seuls à en pâtir, ce sera nous tous, y compris nos enfants et nos petits-enfants », a déclaré Léonardo DiCaprio.
La conférence, qui était présidée par le secrétaire d’Etat américain John Kerry, a rassemblé de multiples experts et responsables gouvernementaux au département d’Etat.
« Nous avons reçu ... des engagements chiffrés à plus d’1 milliard 450 millions de dollars, qui iront à cet effort en faveur de l'océan », a constaté M. Kerry.
Le secrétaire d’Etat a également évoqué des progrès dans les efforts visant à obtenir la ratification d’une loi internationale qui empêcherait les poissons capturés illégalement de gagner les marchés. Il a promis que tous les produits de la mer vendus aux Etats-Unis seraient « traçables » à l’avenir.