Le président américain a rencontré mardi à la Maison Blanche des chefs d’entreprises informatiques notamment ceux de Google ou encore Yahoo!, pour discuter du programme de surveillance électronique du gouvernement américain. Une rencontre qui intervenait au lendemain d’une décision judiciaire contre les activités de l’agence de sécurité américaine, la National Security Agency (NSA).
Un juge fédéral a décidé que les écoutes téléphoniques sur un particulier par la NSA constituaient une « atteinte à la vie privée ». Il s’agit du premier revers judiciaire pour ce programme de surveillance. Le juge Richard Leon a violemment critiqué la constitutionnalité d'une telle pratique sans autorisation judiciaire, qu'il a qualifiée de « quasi-orwellienne ». Une référence au livre « 1984 » de George Orwell dans lequel un Etat fictif contrôlait toute la vie de ses citoyens
Ce programme a été mis à jour par les révélations de l’analyste Edward Snowden. Aujourd’hui refugié en Russie, M. Snowden a aussitôt salué la décision dans un communiqué publié par le New-York Times.
« Aujourd'hui, un programme secret autorisé par un tribunal secret, maintenant exposé au grand jour, a été jugé comme violant les droits des Américains », a-t-il souligné.
A la pression judiciaire, s’ajoute la pression des grands groupes informatiques américains qui estiment que leur image et la confiance des consommateurs à leur égard a été flouée. C’est à cette occasion que Barack Obama a reçu Marissa Mayer, la patronne de Yahoo!, son homologue de Google, Eric Schmidt, ou encore Tim Cook pour Apple.
Des représentants de Twitter, Facebook et Linkedln étaient aussi présents, car la NSA a utilisé les réseaux sociaux pour collecter des informations sur les citoyens américains.
Un juge fédéral a décidé que les écoutes téléphoniques sur un particulier par la NSA constituaient une « atteinte à la vie privée ». Il s’agit du premier revers judiciaire pour ce programme de surveillance. Le juge Richard Leon a violemment critiqué la constitutionnalité d'une telle pratique sans autorisation judiciaire, qu'il a qualifiée de « quasi-orwellienne ». Une référence au livre « 1984 » de George Orwell dans lequel un Etat fictif contrôlait toute la vie de ses citoyens
Ce programme a été mis à jour par les révélations de l’analyste Edward Snowden. Aujourd’hui refugié en Russie, M. Snowden a aussitôt salué la décision dans un communiqué publié par le New-York Times.
« Aujourd'hui, un programme secret autorisé par un tribunal secret, maintenant exposé au grand jour, a été jugé comme violant les droits des Américains », a-t-il souligné.
A la pression judiciaire, s’ajoute la pression des grands groupes informatiques américains qui estiment que leur image et la confiance des consommateurs à leur égard a été flouée. C’est à cette occasion que Barack Obama a reçu Marissa Mayer, la patronne de Yahoo!, son homologue de Google, Eric Schmidt, ou encore Tim Cook pour Apple.
Des représentants de Twitter, Facebook et Linkedln étaient aussi présents, car la NSA a utilisé les réseaux sociaux pour collecter des informations sur les citoyens américains.