M. Obama était interrogé lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche sur des accusations de piratage informatique auquel se serait livré Moscou contre le parti américain démocrate afin d'influencer la campagne présidentielle en faveur du républicain Donald Trump.
Le président des Etats-Unis avait laissé entendre la semaine dernière que ces allégations contre la Russie relevaient du domaine du possible. Devant la presse, il n'a pas directement répondu, se bornant à dire que "beaucoup de pays essayaient de pirater nos affaires".
Précisément sur les liens diplomatiques avec la Russie, avec laquelle le coup de froid remonte à 2012 et au retour du président Vladimir Poutine au Kremlin, Barack Obama a qualifié la relation de "dure et difficile".
"Mais cela ne va pas nous empêcher d'essayer de chercher des solutions, quand on le peut, par exemple appliquer les accords de Minsk (accords quadripartites pour la paix en Ukraine, ndlr) et faire en sorte que la Russie et les séparatistes déposent les armes et cessent de harceler l'Ukraine", a plaidé le chef de l'exécutif américain.
"Cela ne va pas nous empêcher de tenter d'apporter une transition politique en Syrie qui puisse mettre fin aux épreuves là-bas", a insisté Barack Obama.
Lundi, son secrétaire d'Etat John Kerry avait exhorté le régime syrien, son allié russe et les groupes rebelles à faire preuve de retenue dans leurs combats, en plein siège de la ville d'Alep. M. Kerry, co-artisan avec son homologue russe Sergueï Lavrov d'une quête d'une solution diplomatique au conflit syrien, avait aussi reconnu à demi-mots l'échec du projet international de transition politique qui avait été fixée au 1er août.
Avec AFP