"L'Union africaine a déjà sur place 20 observateurs de longue durée. Et nous sommes en train d'attendre environ 80 observateurs pour le court-terme qui vont être déployés", a déclaré le représentant de l'Union africaine en RDC, Abdou Abarry.
La Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC) "va déployer 20 observateurs", a-t-il ajouté au micro de la radio onusienne Okapi.
La CEEAC regroupe onze pays d'Afrique centrale dont la République démocratique du Congo, l'Angola, le Burundi, le Cameroun, la République du Congo, le Gabon, le Rwanda et le Tchad.
La Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) a présenté lundi une mission de 94 membres dont 73 sur le terrain dans 16 des 26 provinces de la RDC.
Ces observateurs viennent de huit pays emmenés par une troïka Zambie, Angola et Zimbabwe.
La RDC a refusé l'envoi d'observateurs de l'Union européenne ou des Etats-Unis.
"Il y aura plus de 40.000 observateurs nationaux, qui ont déjà été formés dans ce but, et aussi les témoins des partis politiques", a déclaré le président Joseph Kabila dans un entretien récemment publié par le quotidien belge Le Soir.
Quelque 40 millions d'électeurs ont été enregistrés par la Commission électorale nationale indépendante (Céni) pour les élections présidentielle, législatives et provinciales du 23 décembre.
L'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a identifié en mai "la présence d'électeurs sans empreintes à hauteur de 16,6%".
La Céni a prévu de déployer plus de 100.000 "machines à voter" dans quelque 80.000 bureaux de vote.
L'opposition rejette l'utilisation de cet écran tactile servant à cliquer sur le nom et la photo des candidats et à imprimer les bulletins de vote.