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OMS: les gens les plus à risque d’infection à VIH ne bénéficient pas des services de santé nécessaires


(Photo VOA)
(Photo VOA)

A l’approche de l'ouverture le 20 juillet de la Conférence Internationale sur le sida de Melbourne, en Australie, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a souligné la nécessité de mieux répondre aux besoins des populations les plus exposées. Il s’agit notamment des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, des prisonniers, des consommateurs de drogues injectables, des professionnels du sexe et des personnes transgenres.

Ces populations, avertit l’OMS, ne bénéficient pas des soins dont elles ont besoin, ce qui pourrait compromettre la lutte contre l’infection à VIH.

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« Les études indiquent que la probabilité de contracter le VIH est 14 fois plus élevée chez les professionnelles du sexe que chez les autres femmes, 19 fois plus élevée chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes que dans la population générale, et presque 50 fois plus élevée chez les femmes transgenres que parmi les autres adultes. Le risque d’infection à VIH serait également 50 fois plus élevé chez les consommateurs de drogues injectables que dans la population générale » a précisé l’OMS dans un communiqué.

Ces personnes ne vivent pas dans l’isolement, a fait remarquer le Dr Gundo Weiler, coordinateur du département VIH/sida à l’OMS, dans une interview avec la Voix de l’Amérique (VOA). Elles ont des époux, des enfants, des amis, des partenaires. Ne pas fournir de services compromet les progrès futurs contre la pandémie de VIH/sida, a-t-il poursuivi.

Dans nombre de pays, la discrimination croissante et des lois qui criminalisent certains comportements exacerbent le problème, note l’OMS. Et ce alors que, selon le Dr Weiler, des politiques éclairées ont montré qu’elles peuvent produire des résultats, comme cela a été le cas en Thailande au début des efforts visant à combattre la pandémie.

La Tanzanie a accompli des progrès majeurs avec des traitements de substitution des opioïdes et des programmes d’échange d’aiguilles et de seringues à l’intention des consommateurs de drogues injectables, ajoute l’OMS. « Les données montrent que, là où un ensemble de services efficaces de prévention et de traitement contre le VIH est disponible, la transmission est faible dans cette population », poursuit l’agence onusienne.

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