Le Rwanda rejette en bloc un rapport de l'ONU qui l’accuse, encore une fois, de soutenir le mouvement rebelle congolais du M23. Ecoutez la vive réaction du représentant permanent adjoint du Rwanda à l'ONU, Olivier Nduhungirehe, au micro de Jacques Aristide :
Dans son tout dernier rapport, le Groupe d'experts des Nations unies, chargé de contrôler l'application des sanctions auxquelles est soumise la République démocratique du Congo (RDC), affirme disposer d'informations crédibles que les dirigeants du M23 se déplacent librement en Ouganda et que le M23 a continué à recruter au Rwanda.
Pendant un an et demi, la rébellion du M23 a contribué de manière significative à déstabiliser l'Est de la RDC. De nombreux civils ont été tués et des milliers d’autres contraints à abandonner la région. Mais début novembre 2013, le groupe rebelle a été mis en déroute par l'armée congolaise et la MONUSCO (mission de l'ONU en RDC), soutenue par une brigade d'intervention de l'ONU.
Selon plusieurs médias, le M23 a aussi démenti vouloir reprendre les armes après les accords de paix conclus à Nairobi en décembre 2013.
Dans une déclaration à la VOA, le représentant permanent adjoint du Rwanda à l'ONU, Olivier Nduhungirehe, a fait état d'"accusations sans fondement" et de non-respect de la procédure. Et d’ajouter que son pays rejette ce rapport sur le fond et sur la forme.
«Les accusations sont toujours les mêmes, mais il n'y pas de preuve et la méthodologie est contestable. On veut maintenir la pression sur le Rwanda», a renchéri M. Nduhungirehe.
«Le M23 a été vaincu militairement. Et maintenant, le Groupe d'experts ressort de nouvelles accusations contre le Rwanda en disant que le M23 recrute au Rwanda. Mais ces experts n’ont aucune preuve. Ils n'ont pas dit qui recrutait, ou encore, où ont-ils recruté. Ils n'ont pas même consulté le Rwanda. Comment pouvez-vous faire des accusations aussi graves contre le Rwanda et ne pas consulter le Rwanda?», a encore fait ressortir le représentant rwandais.
Kigali et Kampala ont été accusés à plusieurs reprises par les experts de l'ONU et par Kinshasa d'aider militairement le M23, ce que ces deux pays ont toujours nié.
De son côté, dans une déclaration la semaine dernière, le représentant spécial de l'ONU en RDC, Martin Kobler, avait lui aussi, parlé "d'informations crédibles selon lesquelles le M23 a continué à recruter", et était redevenu actif dans l'Ituri (nord-est de la RDC).
Dans son tout dernier rapport, le Groupe d'experts des Nations unies, chargé de contrôler l'application des sanctions auxquelles est soumise la République démocratique du Congo (RDC), affirme disposer d'informations crédibles que les dirigeants du M23 se déplacent librement en Ouganda et que le M23 a continué à recruter au Rwanda.
Pendant un an et demi, la rébellion du M23 a contribué de manière significative à déstabiliser l'Est de la RDC. De nombreux civils ont été tués et des milliers d’autres contraints à abandonner la région. Mais début novembre 2013, le groupe rebelle a été mis en déroute par l'armée congolaise et la MONUSCO (mission de l'ONU en RDC), soutenue par une brigade d'intervention de l'ONU.
Selon plusieurs médias, le M23 a aussi démenti vouloir reprendre les armes après les accords de paix conclus à Nairobi en décembre 2013.
Ils n'ont pas dit qui recrutait, ou encore, où ont-ils recruté. Ils n'ont pas même consulté le Rwanda.Olivier Nduhungirehe, représentant permanent adjoint du Rwanda à l'ONU
«Les accusations sont toujours les mêmes, mais il n'y pas de preuve et la méthodologie est contestable. On veut maintenir la pression sur le Rwanda», a renchéri M. Nduhungirehe.
«Le M23 a été vaincu militairement. Et maintenant, le Groupe d'experts ressort de nouvelles accusations contre le Rwanda en disant que le M23 recrute au Rwanda. Mais ces experts n’ont aucune preuve. Ils n'ont pas dit qui recrutait, ou encore, où ont-ils recruté. Ils n'ont pas même consulté le Rwanda. Comment pouvez-vous faire des accusations aussi graves contre le Rwanda et ne pas consulter le Rwanda?», a encore fait ressortir le représentant rwandais.
Kigali et Kampala ont été accusés à plusieurs reprises par les experts de l'ONU et par Kinshasa d'aider militairement le M23, ce que ces deux pays ont toujours nié.
De son côté, dans une déclaration la semaine dernière, le représentant spécial de l'ONU en RDC, Martin Kobler, avait lui aussi, parlé "d'informations crédibles selon lesquelles le M23 a continué à recruter", et était redevenu actif dans l'Ituri (nord-est de la RDC).