Ces pourparlers se tiendrons après des discussions prévues la semaine prochaine à Astana, au Kazakhstan, sous l'égide de la Russie, de l'Iran et de la Turquie, qui visent également à parvenir à un règlement du conflit.
Staffan De Mistura a indiqué au Conseil de sécurité que la défaite du groupe Etat islamique (EI) dans ses bastions de Raqa et Deir Ezzor crée un "moment de vérité" dans le processus de paix en Syrie.
"Nous devons engager les parties (au conflit) dans de vraies négociations", a-t-il déclaré.
Staffan De Mistura a déjà organisé sept sessions de discussions entre le régime syrien et l'opposition, sans parvenir à surmonter le principal obstacle, qui concerne le sort du président Bachar al-Assad.
L'opposition exige que tout règlement passe par une transition qui mettrait fin au régime de Bachar al-Assad, mais les avancées de troupes gouvernementales sur le terrain rendent ce scénario improbable.
Ce nouveau cycle de négociations doit se concentrer sur la rédaction d'une nouvelle constitution et la tenue d'élections en Syrie sous le contrôle de l'ONU, a précisé Staffan De Mistura.
Depuis six ans, la guerre civile en Syrie a fait au moins 330.000 morts et des millions de réfugiés.
Avec AFP