"Nous sommes optimistes sur le fait que les mesures déjà prises nous ont placés sur la voie de la reprise", a déclaré le secrétaire général de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), Mohammad Sanusi Barkindo, lors d'un forum sur l'énergie à Abou Dhabi.
L'Opep et ses partenaires, comme la Russie, s'imposent depuis janvier des plafonds de production, dont l'application est au moins prévue jusqu'à la mi-2017, afin de soutenir les prix du brut qui avaient perdu près de la moitié de leur valeur à partir de la mi-2014. Les prix ont connu ces derniers mois une remontée et évoluent au-dessus de 50 dollars le baril.
Des monarchies du Golfe, conduites par l'Arabie saoudite, premier exportateur mondial de brut, sont membres de l'Opep.
M. Barkindo a évité de se prononcer sur une possible reconduction des quotas de production lors d'une rencontre ministérielle des pays concernés, prévue en mai à Vienne.
"Je pense que ces 24 pays prendront une décision qui sera dans le meilleur intérêt non seulement des producteurs mais aussi des consommateurs et de l'industrie mondiale en général", a-t-il dit.
Il a ajouté que cette politique avait permis à l'Opep et à ses partenaires d'être "aux commandes" pour influencer les marchés au lieu de "réagir aux développements" sur ces marchés.
Les cours du pétrole étaient orientés à la baisse mardi en Asie, en raison des inquiétudes persistantes sur la hausse de la production américaine de pétrole de schiste.
Vers 03h30 GMT, le baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en mai, cédait 10 cents à 52,55 dollars dans les échanges électroniques en Asie. Le baril de Brent, référence européenne, pour livraison en juin, perdait 8 cents à 55,28 dollars.
Avec AFP