Du coté du pouvoir comme de l’opposition, les premiers jours de cette année 2017, des actions sont annoncées pour que ces réformes se fassent.
Depuis une dizaine d’années, les Togolais espèrent voir des réformes institutionnelles et constitutionnelles, qui tardent à être faites. L’accord politique global (APG) signé en août 2006, à Ouagadougou, avait relevé la nécessité des réformes pour permettre au Togo de sortir de sa crise politico-sociale.
La commission "Vérité justice et réconciliation" revient dans ses recommandations sur ce point de l’APG. Des réflexions ont été menées, à cet effet, en juillet dernier sous l’égide du Haut commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCRRUN).
Six partis politiques de l’opposition se retrouvent dans une coalition pour mener des actions en vue d’arracher les fameuses réformes.
Pour Maître Dodji Apévon, président des Forces démocratiques pour la République (FDR), membre du groupe des six, "il faut lancer la dynamique d'une opposition pour faire avancer les réformes!".
Le 3 janvier dernier, le président Faure Gnassingbé a pris un décret nommant les membres de la commission nationale de réflexion sur les réformes. Mais le groupe des six émet deux réserves. "Ce n'a pas été fait manière consensuelle", souligne Nathaniel Olympio, président du parti des Togolais.
Pour le chef de file de l’opposition, la mise en place de cette commission de réflexion sur les réformes s’apparente à un coup de force. "C'est ensemble que nous avons signé cet accord", rappelle Jean-Pierre Fabre.
Au-delà de la question des réformes, la décentralisation et les élections locales ont été les sujets de discussions au cours de ces sorties médiatiques des partis politiques de l’opposition en ce début de l’année 2017.
Kayi Lawson, correspondante à Lomé