"Pour des raisons évidentes de sécurité, nous continuerons d'observer la plus grande discrétion sur la situation de Sophie Pétronin", a déclaré mardi Alexandre Giorgini, porte-parole adjoint du Quai d'Orsay lors d'un point presse.
Six mois après la dernière preuve de vie, le neveu de l'otage de 72 ans, enlevée à Gao (nord du Mali) le 24 décembre 2016 par des hommes armés, avait expliqué lundi qu'il n'y "avait pas d'avancée majeure, ni sur la localisation, ni sur de possibles contacts avec les ravisseurs" malgré un contact régulier avec le gouvernement.
"On ne peut pas exclure qu'il (le gouvernement français) travaille, ce qu'on attend maintenant, c'est les résultats", avait ajouté Lionel Granouillac, ajoutant que la famille se sentait "démunie".
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Aucun groupe n'avait revendiqué le rapt jusqu'à ce que la principale alliance jihadiste du Sahel, liée à Al-Qaïda, diffuse en juillet une vidéo montrant six étrangers enlevés au Mali et au Burkina Faso entre 2011 et 2017, dont Sophie Pétronin, qui dirigeait une association d'aide aux orphelins.
Le responsable français a rappelé que le voyage au Mali fin novembre du fils de Sophie Pétronin, Sébastien Chadaud-Pétronin, avait été "organisé en liaison avec le centre de crise et de situation" et que ce dernier avait été reçu par le ministre, Jean-Yves Le Drian.
Avec AFP