"Il existe une disposition des autorités saoudiennes à soutenir la force du G5 Sahel, dans la perspective de la réunion de soutien prévue à Bruxelles le 14 décembre", a précisé la présidence française.
La France a épaulé l'initiative des pays du G5 Sahel, qui regroupe cinq pays de la région (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Tchad et Niger) de créer une force militaire conjointe aux confins du Mali, du Burkina Faso et du Niger, une zone très instable devenue un foyer pour les groupes extrémistes.
L'UE affichera son soutien au G5 Sahel en invitant les dirigeants de cette coalition à une réunion avec leurs homologues européens à Bruxelles le 14 décembre. L'Union européenne a déboursé en septembre 50 millions d'euros pour aider cette force, qui a mené la semaine dernière sa première opération.
Son budget de fonctionnement a été initialement estimé à 423 millions d'euros mais pourrait être revu à la baisse, à environ 240 millions. Les cinq pays créateurs ont promis chacun 10 millions et la France 8 millions. Les Etats-Unis se sont de leur côté engagés à apporter jusqu'à 60 millions de dollars (51,5 millions d'euros).
Au cours de son voyage dans les Emirats arabes unis, le président français a fait un crochet imprévu jeudi soir en Arabie Saoudite pour rencontrer le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane.
Lors de cette rencontre, le prince héritier saoudien "a assuré ne pas vouloir faire la guerre au Hezbollah et préserver la stabilité du Liban", selon l'Elysée.
Emmanuel Macron a affirmé de son côté la volonté française de "préserver stabilité du Liban et d'avoir une relation équilibrée" avec tous les acteurs de la région. Il a aussi plaidé pour que les organisations humanitaires aient un accès ouvert au Yémen.
Emmanuel Macron compte se rendre en 2018 en Iran, en Israël, en Palestine, au Liban et en Jordanie.
Avec AFP