"Les données, collectées par le ministère en charge de l'action humanitaire (...) précisent qu'environ 50.000 personnes, qui se trouvent dans les localités les plus impactées, à savoir celles situées le long du fleuve Congo, sont en état de détresse", a déclaré jeudi à la radio publique le ministre de la communication, Thierry Moungalla, rendant public un compte rendu du conseil des ministres.
Ces inondations ont occasionné des pertes en vies humaines, sans que les autorités ne précisent combien, ainsi que des dégâts matériels importants.
Dans sa livraison du jour, le quotidien pro-gouvernemental Les Dépêches de Brazzaville, a fait état de trois morts à la suite des pluies ces derniers jours dans la seule capitale.
"D'énormes pertes de moyens de subsistance des populations (plantations, bétail, volailles, réserves alimentaires) et la recrudescence de certaines maladies" ont été aussi enregistrés, a ajouté M. Moungalla.
"Compte tenu de l'ampleur de cette situation, le gouvernement de la République déclare l'état de catastrophe naturelle et d'urgence humanitaire dans les départements de la Likouala, de la Cuvette (nord) et des Plateaux. (Centre)", a annoncé le ministre de la communication.
Au nord-ouest de la République démocratique du Congo voisine, les autorités et les humanitaires ont annoncé le lancement vendredi "d'interventions massives" au profit de 300.000 personnes sinistrées par les inondations provoquées par la crue de la rivière Ubangi et des pluies.
Les deux Congo vivent depuis début octobre la grande saison des pluies qui ne connaîtra de répit que fin décembre, selon les prévisions des autorités de ces deux pays.