L’auteur, Pius N’Ghoy, se présentant comme un journaliste indépendant, accuse le nouveau président congolais d’avoir violé la Constitution en suspendant l’installation du Sénat nouvellement élu.
"Etant garant de la Constitution et du bon fonctionnement des institutions, le président de la république pris par un état d’âme de ses militants, viole intentionnellement la Constitution par la suspension de l’installation du Sénat, en plus de la suspension de l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs ce, à cause la barbarie des membres de son parti, l’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social)," écrit le plaignant.
Lundi, la veille, le président Tshisekedi a, lors d’une réunion interinstitutionnelle, pris les décisions qu’évoque M. N'Ghoy.
Ces décision ont en fait suivi les émeutes des partisans de l’UDPS qui protestaient depuis vendredi soir, contre la large majorité engrangée par le FCC (Front commun pour le Congo) coalition qui est sous l’autorité du l’ancien président Joseph Kabila.
Les partisans de l’UDPS dénoncent ce qu’ils disent être une vaste corruption.
Le FCC a, à l’issue de ces élections, raflé 91 sièges sur les 100 que doit compter la chambre haute du parlement. L’ancien président lui-même en fera partie à titre de Sénateur à vie, privilège que lui confère la Constitution.
L’UDPS n’a, pour sa part, obtenu qu’un seul siège au Sénat et sa coalition électorale, le Cach (Cap pour le changement), trois.
Le plaignant dénonce le président Tshisekedi d’avoir cédé à l’émotion du vandalisme et de la barbarie de ses militants du parti UDPS.
Les émeutes ont fait au moins un mort samedi à Mbuji-Mayi