Pour l’ONU, à l’instar de plusieurs pays, l’Ethiopie est victime du phénomène El Nino, ce courant chaud qui vient de l’Océan Pacifique et qui entraine non seulement des inondations et des cyclones, mais aussi des sécheresses.
La pire sécheresse qui ait jamais affecté ce pays depuis 30 ans, d’après les Nations Unies. L’absence ou l’irrégularité des pluies n’a pas permis des récoltes à la hauteur des besoins alimentaires des Ethiopiens.
L’année dernière les deux saisons des pluies a été sèche au lieu d’être pluvieuse. Les pluies, qui apportent 85% des ressources en eau ne sont quasiment pas tombées. Les rares précipitations qui se sont donne rendez-vous en Ethiopie ont été trop tardives et trop fortes.
Les agriculteurs n’ont pu ni planter grand-chose ni récolter suffisamment de nourriture. De plus, les sources d’eau se sont asséchées. Des millions de personnes sont plongés dans la malnutrition et la famine. Heureusement que le gouvernement Éthiopien et les agences humanitaires, par le biais du Programme Alimentaire Mondial, se serrent les coudes pour venir en aide aux populations en détresse.
Cependant, les Ethiopiens ne sont pas encore sortis de l’auberge, vu que la sécheresse persiste.
Sur VOA Afrique Setphanie Savariaud, chargée de communication au PAM, explique que "la situation va devenir très critique si on ne peut pas continuer à apporter une assistance alimentaire. Il faut que les contributions financières continuent car on s’achemine vers une période sans récolte"