"Au cours de la période du 1er au 23 mars 2018, le conflit armé en RDC et ses corollaires, les violences physiques, sexuelles et psychologiques, ont directement affecté plus de 300 enfants", indique section de la protection de l'enfant de la Monusco dans un compte-rendu publié jeudi.
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Ces violences, en cours dans la région du Kasaï (centre), dans l'Ituri (nord-est) et dans les deux provinces du Kivu (est) "représentent une augmentation de 57% en comparaison au mois de février 2018", précise le document.
La Monusco a dénombré 182 cas de recrutement et d'utilisation des enfants dans des groupes ou milices armés, 72 attaques d'écoles, 64 enlèvements, 46 meurtres et mutilations et 14 cas vérifiés de violences sexuelles sur des enfants, peut-on lire sur le document.
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Sur la même période, "54 enfants" anciennement associés à un groupe armé se sont échappés, révèle le document.
L'augmentation enregistrée s'explique notamment par l'explosion des violences meurtrières entre les agriculteurs lendu et les éleveurs hema dans la province de l'Ituri (nord-est), selon la Monusco.
L'Unicef annonçait encore récemment qu'au moins 90.000 enfants avaient dû fuir les récentes violences dans cette région.
Les conflits dans le pays ont obligé 4,5 millions de personnes à quitter leurs milieux habituels de vie.
Avec AFP
