Plus d’une dizaine de personnes ont été tuées dans des échanges de tirs à Kismayo dans le sud de la Somalie. De l’avis des habitants, il s’agissait des combats les plus violents intervenus dans ce port en plus de quatre ans.
Ces affrontements entre milices de chefs de guerre rivaux font craindre un retour aux guerres de clans qui ont fait sombrer le pays dans l'anarchie, il y a 20 ans.
Les habitants auraient répertorié au moins treize corps ces derniers jours, signale l’agence Reuters. Il s'agirait surtout de miliciens, tombés dans les rues de deux quartiers samedi. La milice Ras Kamboni de l'ancien seigneur de guerre Ahmed Madobe, s’opposait aux milices d’Iftin Hassan, autre chef de faction.
Le président somalien Hassan Cheikh Mohamoud, qui est retourné à Mogadiscio samedi, a appelé à la fin immédiate des combats. De son côté, l’émissaire de l'ONU pour la Somalie, Nicolas Key, a exhorté toutes les parties à s'engager à résoudre leurs différends de manière pacifique.
« Ce nouveau chapitre dans l'histoire de la Somalie doit être celui dans lequel les problèmes sont résolus pacifiquement. Un regain de violence ne fera que prolonger les souffrances des Somaliens, et retarder la reprise à laquelle ils travaillent, de concert avec la communauté internationale », a dit M. Key.
Ces derniers combats ont poussé certains habitants à fuir, et les commerces sont restées fermés, les habitants se terrant chez eux.
Ces affrontements entre milices de chefs de guerre rivaux font craindre un retour aux guerres de clans qui ont fait sombrer le pays dans l'anarchie, il y a 20 ans.
Les habitants auraient répertorié au moins treize corps ces derniers jours, signale l’agence Reuters. Il s'agirait surtout de miliciens, tombés dans les rues de deux quartiers samedi. La milice Ras Kamboni de l'ancien seigneur de guerre Ahmed Madobe, s’opposait aux milices d’Iftin Hassan, autre chef de faction.
Le président somalien Hassan Cheikh Mohamoud, qui est retourné à Mogadiscio samedi, a appelé à la fin immédiate des combats. De son côté, l’émissaire de l'ONU pour la Somalie, Nicolas Key, a exhorté toutes les parties à s'engager à résoudre leurs différends de manière pacifique.
« Ce nouveau chapitre dans l'histoire de la Somalie doit être celui dans lequel les problèmes sont résolus pacifiquement. Un regain de violence ne fera que prolonger les souffrances des Somaliens, et retarder la reprise à laquelle ils travaillent, de concert avec la communauté internationale », a dit M. Key.
Ces derniers combats ont poussé certains habitants à fuir, et les commerces sont restées fermés, les habitants se terrant chez eux.