L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) tire la sonnette d’alarme à propos de la poliomyélite. Pour arrêter la propagation du virus dans le monde, elle préconise d'imposer des restrictions de voyage dans les pays infectés.
La poliomyélite est endémique dans trois pays - l'Afghanistan, le Pakistan et le Nigeria. Mais cette maladie invalidante a récemment fait sa réapparition dans sept pays d’Asie, d'Afrique et du Moyen-Orient où le mal était censé avoir été éradiqué. Il s’agit du Cameroun, de la Guinée équatoriale, de l’Ethiopie, de l’Iraq, d’Israël, de la Somalie et de la Syrie. Une commission de l’OMS a mis en garde contre la propagation du virus sauvage, ce qui poserait un problème majeur de santé publique si elle n’est pas stoppée d'urgence.
« La commission a souligné au directeur général que si la situation présente jusqu’en avril 2014 n’avait pas été décelée, elle aurait pu entraîner l'échec de l'éradication à l'échelle mondiale de l'une des maladies que l’on peut éviter par la vaccination », souligne Bruce Aylward, directeur général adjoint de l’OMS.
Le Cameroun et la Syrie sont considérés comme les pays les plus susceptibles d’exporter le poliovirus sauvage en 2014. L’OMS recommande que tous les habitants et visiteurs se fassent vacciner contre la polio entre quatre semaines et 12 mois précédant tout voyage international.
Le Dr Aylward assure qu’une réponse internationale coordonnée est indispensable pour arrêter la propagation internationale de cette maladie avant la haute saison de transmission qui se situe en mai et en juin.
« La commission a également souligné que les conséquences de la propagation internationale sont particulièrement graves aujourd'hui, compte tenu du grand nombre de pays fragiles, qui ont gravement compromis les services de vaccination de routine et où le risque d’infection de la poliomyélite est particulièrement élevé. Ces Etats auraient des difficultés énormes à mettre en place une réponse efficace, s’ils se trouvaient à nouveau réinfectés ».
La commission de l’OMS en charge de la polio va se réunir à nouveau dans trois mois pour réévaluer la situation. Si ses recommandations ne produisent pas l'effet désiré, les autorités sanitaires prévoient d'autres mesures plus strictes pour tenter d'arrêter la propagation du poliovirus.
La poliomyélite est endémique dans trois pays - l'Afghanistan, le Pakistan et le Nigeria. Mais cette maladie invalidante a récemment fait sa réapparition dans sept pays d’Asie, d'Afrique et du Moyen-Orient où le mal était censé avoir été éradiqué. Il s’agit du Cameroun, de la Guinée équatoriale, de l’Ethiopie, de l’Iraq, d’Israël, de la Somalie et de la Syrie. Une commission de l’OMS a mis en garde contre la propagation du virus sauvage, ce qui poserait un problème majeur de santé publique si elle n’est pas stoppée d'urgence.
« La commission a souligné au directeur général que si la situation présente jusqu’en avril 2014 n’avait pas été décelée, elle aurait pu entraîner l'échec de l'éradication à l'échelle mondiale de l'une des maladies que l’on peut éviter par la vaccination », souligne Bruce Aylward, directeur général adjoint de l’OMS.
Le Cameroun et la Syrie sont considérés comme les pays les plus susceptibles d’exporter le poliovirus sauvage en 2014. L’OMS recommande que tous les habitants et visiteurs se fassent vacciner contre la polio entre quatre semaines et 12 mois précédant tout voyage international.
Le Dr Aylward assure qu’une réponse internationale coordonnée est indispensable pour arrêter la propagation internationale de cette maladie avant la haute saison de transmission qui se situe en mai et en juin.
« La commission a également souligné que les conséquences de la propagation internationale sont particulièrement graves aujourd'hui, compte tenu du grand nombre de pays fragiles, qui ont gravement compromis les services de vaccination de routine et où le risque d’infection de la poliomyélite est particulièrement élevé. Ces Etats auraient des difficultés énormes à mettre en place une réponse efficace, s’ils se trouvaient à nouveau réinfectés ».
La commission de l’OMS en charge de la polio va se réunir à nouveau dans trois mois pour réévaluer la situation. Si ses recommandations ne produisent pas l'effet désiré, les autorités sanitaires prévoient d'autres mesures plus strictes pour tenter d'arrêter la propagation du poliovirus.