"Ces élections constituent un test déterminant pour le processus de réforme au Zimbabwe", a déclaré Elmar Brok lors d'une conférence de presse dans la capitale Harare.
"Etant donné le contexte des précédents scrutins, d'importants efforts doivent être faits pour rétablir la confiance de la population", a-t-il ajouté, citant "la transparence et l'inclusivité", "l'intégrité des listes électorales", le "secret du vote" et "le déroulement dans le calme du vote".
Les scrutins de l'ère Mugabe ont été largement entachés de fraudes et de violences attribuées à son régime.
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Son successeur Emmerson Mnangagwa a promis à de multiples reprises que les élections de la fin du mois seraient "libres, transparentes et honnêtes". Mais l'opposition en doute et a menacé de se retirer du scrutin en cas de "trucages".
La dernière mission électorale de l'UE au Zimbabwe remonte à 2002. Son chef avait été expulsé avant la présidentielle.
Dans la foulée, Bruxelles avait adopté des sanctions contre l'ancien chef de l'Etat et plusieurs de ses proches, accusant le régime d'atteintes aux droits de l'homme.
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Un total de 44 observateurs électoraux européens sont arrivés il y a deux semaines dans le pays, leur nombre doit monter jusqu'à 140 le jour du scrutin.
"Notre mission ne se concentre pas que sur le jour du vote mais sur la totalité du processus électoral", a indiqué vendredi M. Brok.
Sauf énorme surprise, Emmerson Mnangagwa est assuré de remporter la présidentielle face à une opposition orpheline de son chef historique Morgan Tsvangirai, décédé en février.
Avec AFP