M. Trump a pris fait et cause pour les protestations des derniers jours en Iran contre le régime et dans l'un de ses tweets, il s'est réjoui que "les Iraniens agissent enfin contre le régime iranien brutal et corrompu".
Le chef des Gardiens de la révolution iraniens, Mohammad Ali Jafari, a proclamé mercredi la fin du mouvement de contestation lancé le 28 décembre contre l'austérité économique et le pouvoir, qui a été marqué par des violences ayant fait 21 morts et entraîné des centaines d'arrestations.
"Il n'y a pas lieu de s'inquiéter et ce qui s'est passé en Iran est sous contrôle", a affirmé Hassan Nasrallah, dont le mouvement est financé et armé par Téhéran, dans une interview à la chaîne de télévision Al-Mayadeen basée à Beyrouth.
"Les espoirs de Trump ont été déçus, tout comme ceux des Israéliens et des responsables saoudiens qui pariaient sur des protestations plus importantes qui provoqueraient la chute du régime et le chaos en Iran", a-t-il dit.
M. Nasrallah a estimé qu'il n'y avait pas de risques de changement dans la "politique étrangère" de l'Iran concernant son soutien à des "mouvements de résistance" dans la région, mais s'est abstenu de préciser le montant de l'aide que le Hezbollah reçoit de Téhéran.
Le Hezbollah et l'Iran combattent aux côtés des troupes du président syrien Bachar al-Assad dans le conflit qui a débuté en 2011 en Syrie et a fait plus de 340.000 morts.
Le chef du Hezbollah a affirmé avoir rencontré M. Assad "il y a quelques semaines" sans donner plus de précisions. Il a assuré que le retrait de ses combattants de Syrie dépendait "des responsables syriens".
"Nous ne pouvons pas encore parler de victoire finale (en Syrie). La guerre est dans ses dernières phases. Nous ne pouvons pas préciser combien de temps elle durera encore. Peut-être un an ou deux", a-t-il ajouté.
Avec AFP