Le Hezbollah, puissante formation libanaise soutenue par l'Iran, est notamment pointé du doigt pour son rôle dans le conflit qui ravage depuis 2011 la Syrie, où ses combattants sont engagés aux côtés du régime de Bachar al-Assad, dont Washington réclame le départ.
"L'engagement du Hezbollah dans les conflits régionaux menace la sécurité du Liban et a des effets déstabilisateurs sur la région", a souligné M. Tillerson, lors d'une conférence de presse au côté du Premier ministre libanais Saad Hariri.
"Sa présence en Syrie a perpétué le bain de sang, augmenté le déplacement de populations innocentes, et renforcé le régime barbare d'Assad", a-t-il précisé.
La justice américaine a mis en place en janvier une équipe spéciale chargée d'enquêter sur le financement du "narcoterrorisme" présumé du Hezbollah, poids lourd du gouvernement libanais, classé "groupe terroriste" par Washington.
"Il est inacceptable pour une milice comme le Hezbollah d'opérer en dehors de l'autorité du gouvernement libanais", a martelé M. Tillerson.
Avec AFP