"Nous allons prendre des mesures immédiates pour identifier des organisations impliquées dans la campagne de haine", a déclaré M. Pompeo lors d'un point de presse avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Il a promis de "retirer le soutien américain à ces groupes".
En février, M. Pompeo avait accusé l'ONU d'un "parti pris anti-Israël" après la diffusion d'une liste de sociétés opérant dans les colonies israéliennes, considérées comme illégales par le droit international.
Cette publication "facilite" la campagne du boycott et "délégitime Israël", avait estimé le chef de la diplomatie américaine.
Le BDS (boycott, désinvestissement, sanctions) est une campagne mondiale de boycott économique, culturel ou scientifique d'Israël, afin d'obtenir la fin de l'occupation et de la colonisation des territoires palestiniens.
Ses soutiens s'appuient sur l'exemple de l'Afrique du Sud, affirmant que le boycott du pays a permis de mettre fin au régime d'apartheid.
Israël accuse la campagne BDS d'antisémitisme et de remettre en cause l'existence même de l'Etat hébreu, ce que le mouvement dément.
Conformément à une loi en vigueur depuis 2017, Israël interdit l'entrée sur son territoire à des étrangers accusés de soutenir la campagne BDS.
L'implantation de colonies israéliennes en territoire palestinien s'est accélérée ces dernières années sous l'impulsion du Premier ministre Benjamin Netanyahu.