Le président russe Vladimir Poutine souhaite redynamiser l'économie du pays tout en renforçant son armée. Mais il a aussi rejeté toute ingérence étrangère dans les affaires intérieures du pays.
Dans son premier discours au parlement depuis le début de son troisième mandat, Vladimir Poutine a déclaré que la Russie ne permettra pas que d'autres gouvernements influencent les politiques nationales du pays.
M. Poutine a affirmé que toute ingérence étrangère directe ou indirecte dans le processus politique interne de la Russie est inacceptable. Les personnes qui reçoivent de l'argent de l'étranger pour leurs activités politiques, et donc servent des intérêts nationaux étrangers, ne peuvent pas être des politiciens dans la Fédération Russe, a-t-il ajouté.
M. Poutine maintient que les pays étrangers, principalement les États-Unis, encouragent et financent les manifestations de masse auxquelles il a dû faire face depuis les élections législatives russes de décembre 2011 – des allégations démenties par Washington.
Résultat : l’agence des Etats-Unis pour le développement international (le USAID), a été forcée de fermer ses bureaux en Russie, pays où elle opérait depuis plus de 20 ans pour appuyer le développement d’une société civile. Le Kremlin affirme que l’organisation tentait d’utiliser ses fonds pour influencer la vie politique du pays, ce que Washington dément.
En outre, les organisations non gouvernementales qui reçoivent des fonds de l'étranger et participent à des activités politiques sont désormais tenues de s'inscrire en tant qu’agents étrangers, un terme qui remonte à l'époque de l’Union soviétique et reste synonyme d'espionnage.
Le discours de M. Poutine est intervenu quelques jours avant de nouvelles manifestations annoncées par l'opposition contre son régime.
Les responsables municipaux de Moscou n'ont pas encore accordé l'autorisation nécessaire pour la manifestation, mais les dirigeants de l'opposition appellent leurs partisans à défiler de toute façon. Mais dans ce cas-là, les participants tout comme les organisateurs du rassemblement risquent des amendes multipliées par plus de 150, atteignant des sommes égales au salaire annuel du Russe moyen. Des mesures adoptées rapidement cette année pour restreindre les libertés civiques et l’influence étrangère.
Le Kremlin a toujours maintenu qu'il respecte la loi et que ces mesures visent à renforcer la sécurité et à protéger la population. Mais selon les critiques, la nouvelle législation est conçue pour supprimer les informations et étouffer la dissidence.
Par ailleurs, M. Poutine s’est donné pour mission de redynamiser l’armée russe, contrairement à son prédécesseur Dimitri Medvedev, qui avait voulu réduire les rangs et le coût des forces armées. Il a également promis de s’attaquer à la corruption tout en créant 25 millions de nouveaux emplois.
Dans son premier discours au parlement depuis le début de son troisième mandat, Vladimir Poutine a déclaré que la Russie ne permettra pas que d'autres gouvernements influencent les politiques nationales du pays.
M. Poutine a affirmé que toute ingérence étrangère directe ou indirecte dans le processus politique interne de la Russie est inacceptable. Les personnes qui reçoivent de l'argent de l'étranger pour leurs activités politiques, et donc servent des intérêts nationaux étrangers, ne peuvent pas être des politiciens dans la Fédération Russe, a-t-il ajouté.
M. Poutine maintient que les pays étrangers, principalement les États-Unis, encouragent et financent les manifestations de masse auxquelles il a dû faire face depuis les élections législatives russes de décembre 2011 – des allégations démenties par Washington.
Résultat : l’agence des Etats-Unis pour le développement international (le USAID), a été forcée de fermer ses bureaux en Russie, pays où elle opérait depuis plus de 20 ans pour appuyer le développement d’une société civile. Le Kremlin affirme que l’organisation tentait d’utiliser ses fonds pour influencer la vie politique du pays, ce que Washington dément.
En outre, les organisations non gouvernementales qui reçoivent des fonds de l'étranger et participent à des activités politiques sont désormais tenues de s'inscrire en tant qu’agents étrangers, un terme qui remonte à l'époque de l’Union soviétique et reste synonyme d'espionnage.
Le discours de M. Poutine est intervenu quelques jours avant de nouvelles manifestations annoncées par l'opposition contre son régime.
Les responsables municipaux de Moscou n'ont pas encore accordé l'autorisation nécessaire pour la manifestation, mais les dirigeants de l'opposition appellent leurs partisans à défiler de toute façon. Mais dans ce cas-là, les participants tout comme les organisateurs du rassemblement risquent des amendes multipliées par plus de 150, atteignant des sommes égales au salaire annuel du Russe moyen. Des mesures adoptées rapidement cette année pour restreindre les libertés civiques et l’influence étrangère.
Le Kremlin a toujours maintenu qu'il respecte la loi et que ces mesures visent à renforcer la sécurité et à protéger la population. Mais selon les critiques, la nouvelle législation est conçue pour supprimer les informations et étouffer la dissidence.
Par ailleurs, M. Poutine s’est donné pour mission de redynamiser l’armée russe, contrairement à son prédécesseur Dimitri Medvedev, qui avait voulu réduire les rangs et le coût des forces armées. Il a également promis de s’attaquer à la corruption tout en créant 25 millions de nouveaux emplois.