"Ce cas chez une femme enceinte nous attriste et nous préoccupe car il met en évidence le risque de détecter de nouveaux cas", ont déclaré les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC), en confirmant le diagnostic.
"Les CDC ont effectué des tests en laboratoire qui ont confirmé le diagnostic et ont transmis les résultats au ministère de la Santé de Porto Rico", précisent-ils dans un communiqué.
La secrétaire porto-ricaine de la Santé, Ana Rius, a expliqué dans un communiqué que ce cas de microcéphalie,- un développement insuffisant et irréversible du cerveau et de la boite crânienne -, avait été diagnostiqué avec une échographie. Elle n'a pas précisé si la patiente avait eu un avortement ou fait une fausse couche.
Le foetus "était atteint d'une microcéphalie sévère avec une calcification dans le cerveau où le virus Zika était présent", a-t-elle précisé.
Un autre cas de microcéphalie avait été signalé aux Etats-Unis en janvier, cette fois à Hawaï.
L'Organisation mondiale de la santé a déclaré en février le Zika comme étant une urgence médicale mondiale alors que le virus se propageait rapidement en Amérique du Sud, surtout au Brésil. Le nombre de cas de microcéphalies a nettement augmenté dans ce pays, avec 1.271 enfants souffrant de malformations cérébrales depuis le début de l'épidémie en 2015.
Porto Rico a enregistré à ce jour 925 cas d'infection par le Zika, dont 18 femmes enceintes. Il y a eu également 27 hospitalisations liées au Zika, dont un cas du syndrome de Guillain-Barré qui peut provoquer une paralysie temporaire chez l'adulte.
Porto Rico avait fait part du premier décès lié au virus Zika le 29 avril.
Dans la plupart des cas, le Zika provoque des symptômes bénins qui passent souvent inaperçus. Il peut aussi se transmettre par voie sexuelle.
Avec AFP