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Premier Conseil des ministres d'Ali Bongo 6 jours après son retour au Gabon


Le président du Gabon Ali Bongo à Londres, le 11 octobre 2018.
Le président du Gabon Ali Bongo à Londres, le 11 octobre 2018.

Le président gabonais Ali Bongo Ondimba a présidé vendredi son premier Conseil des ministres depuis son retour définitif à Libreville le 23 mars après cinq mois d'absence quasi ininterrompue à la suite d'un AVC.

"J'ai présidé ce vendredi 29 mars à Libreville le conseil des ministres", a écrit sur son compte Twitter le président Bongo. "Plusieurs textes importants y ont été discutés. J'en ai profité pour rappeler aux membres du gouvernement mes exigences: de l'action au service des Gabonais" et "de l'efficacité, des résultats. Accélérons!", a-t-il ajouté.

Dans une vidéo et des photos diffusées par les services de communication de la présidence, on voit le président, vêtu d'une djellaba et d'un turban, s'appuyant sur une canne, discuter avec plusieurs de ses ministres.

"Il est en forme, il a dirigé le Conseil des ministres avec panache et même humour", a affirmé Jean-Marie Ogandaga, ministre de l'Economie.

Victime d'un accident vasculaire cérébral le 24 octobre 2018 à Ryad où il a été hospitalisé plus d'un mois, Ali Bongo s'était ensuite rendu directement en convalescence au Maroc.

Avant un retour définitif et triomphal le 23 octobre, il était revenu deux fois pour de brefs séjours à Libreville: quelques heures le 15 janvier pour la prestation de serment des membres de son nouveau gouvernement, deux jours fin février pour y présider un Conseil des ministres.

Mais, hormis un bref discours de fin d'année retransmis à la télévision gabonaise le 31 décembre depuis Rabat, le chef de l'Etat gabonais ne s'est pas adressé directement à ses compatriotes.

Un silence qui fait dire à ses opposants qu'il n'est pas en capacité de diriger son pays.

Une partie d'entre eux a saisi jeudi la justice "afin que soit ordonnée une expertise médicale sur Ali Bongo" qui devra déterminer s'il peut continuer à exercer ses fonctions.

Si ce n'était pas le cas, ces opposants estiment que "la vacance du pouvoir" devrait être déclarée et une nouvelle élection présidentielle organisée.

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