Abdoulaye Diallo, un de ces réalisateurs et promoteur de ce festival, explique que c’est suite à la censure du film Norbert Zongo au Burkina Faso que l'idée du festival est venu.
Ce film a été vu et apprécié partout dans le monde, car comme beaucoup de film, il pose les problèmes réels de la société, notamment les problèmes de démocratie et de droits de l’hommes de liberté d’expression.
"C’est comme ça que nous avons créé le festival qui a commencé petit et qui est devenu aujourd’hui une grosse plate-forme présente dans six pays en Afrique de l’Ouest", ajoute-il.
À Niamey, la thématique du festival a porté sur l’extrémisme violent. Et pendant trois jours des discussions et échanges, un concert de l’artiste burkinabé SMOKEY et des projections de films en lien avec ledit thème ont été organisé à la grande satisfaction du public de la capitale nigérienne.
"C’est une très bonne chose. Ça permet aux gens de voir les différentes facettes de la violence et c’est comme cela que l’on peut se rendre compte que rien ne vaut la paix", estime Elh Souleymane Mahamadou, qui a suivi les films sur l’insurrection populaire de 2014 au Burkina Faso et les origines de la secte Boko Haram.
Prochaine étape du festival "Ciné droit libre": la Mauritanie toujours sur la thématique de l’extrémisme violent.
Abdoul-Razak Idrissa, correspondant à Niamey