L’Union européenne (UE) et le groupe de la banque mondiale se sont engagés lundi à investir plus de huit milliards de dollars dans six pays du Sahel au cours des sept prochaines années. Le but étant de soutenir les populations les plus défavorisées, d’améliorer les infrastructures et de créer de nouvelles opportunités dans les zones rurales.
Selon Alexandre Polack, porte-parole de l’UE, les fonds sont destinés au Mali mais également au Burkina Faso, à la Mauritanie, au Tchad et Niger.
« On va pouvoir investir dans l’aide au développement » pour la région du Sahel pour les sept prochaines années, a-t-il déclaré. « Il s’agit de fonds additionnels à ceux déjà mis sur la table lors de la grande conférence des donateurs qu’on avait organisé à Bruxelles plus tôt cette année », à la mi-mai, a-t-il ajouté.
M. Polack a insisté sur le fait que l’UE entend s’engager sur le long terme. « L’Union européenne n’est pas ici pour aider la réduction de la pauvreté, et renforcer la stabilité pour les quelques mois à venir, mais est là pour longtemps, pour vraiment aider à stabiliser la zone et aider à ce que les personnes les plus défavorisées au sein de la population aient enfin accès aux services de base ».
Priorité sera donnée à la sécurité alimentaire, thème récurrent dans les pays du Sahel. Le but sera de soutenir les petits agriculteurs et de renforcer leurs capacités de production et de stockage, notamment durant les périodes de soudure. En ce qui concerne la santé et l’éducation, l’UE espère, de concert avec ses partenaires, aider à renforcer les capacités des Etats du Sahel. « C’est pour cela qu’on se met d’accord sur des appuis budgétaires », a noté M. Polack. Une fois cernés les buts que l’on se fixe, « on souhaite que ce soit le gouvernement qui mette en œuvre lui-même ces politiques », a-t-il poursuivi.
L’UE cherche également à faciliter l’intégration régionale, donc ces enveloppes sont définies également au niveau régional, a souligné le porte-parole. Par exemple, priorité est accordée aux routes et corridors permettant d’élargir cette intégration.
Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon séjourne cette semaine au Mali avec le patron du groupe de la Banque mondiale, le commissaire de l'UE chargé du Développement, la présidente de la Commission de l'Union Africaine (UA), et le président de la Banque africaine de développement (BAD). Ils se rendront également au Niger, au Burkina Faso et au Tchad. Selon la Banque mondiale, environ 17 millions de personnes sur les quelques 80 millions d’habitants du Sahel ont été confrontées à l'insécurité alimentaire en 2012.
Selon Alexandre Polack, porte-parole de l’UE, les fonds sont destinés au Mali mais également au Burkina Faso, à la Mauritanie, au Tchad et Niger.
« On va pouvoir investir dans l’aide au développement » pour la région du Sahel pour les sept prochaines années, a-t-il déclaré. « Il s’agit de fonds additionnels à ceux déjà mis sur la table lors de la grande conférence des donateurs qu’on avait organisé à Bruxelles plus tôt cette année », à la mi-mai, a-t-il ajouté.
M. Polack a insisté sur le fait que l’UE entend s’engager sur le long terme. « L’Union européenne n’est pas ici pour aider la réduction de la pauvreté, et renforcer la stabilité pour les quelques mois à venir, mais est là pour longtemps, pour vraiment aider à stabiliser la zone et aider à ce que les personnes les plus défavorisées au sein de la population aient enfin accès aux services de base ».
Priorité sera donnée à la sécurité alimentaire, thème récurrent dans les pays du Sahel. Le but sera de soutenir les petits agriculteurs et de renforcer leurs capacités de production et de stockage, notamment durant les périodes de soudure. En ce qui concerne la santé et l’éducation, l’UE espère, de concert avec ses partenaires, aider à renforcer les capacités des Etats du Sahel. « C’est pour cela qu’on se met d’accord sur des appuis budgétaires », a noté M. Polack. Une fois cernés les buts que l’on se fixe, « on souhaite que ce soit le gouvernement qui mette en œuvre lui-même ces politiques », a-t-il poursuivi.
L’UE cherche également à faciliter l’intégration régionale, donc ces enveloppes sont définies également au niveau régional, a souligné le porte-parole. Par exemple, priorité est accordée aux routes et corridors permettant d’élargir cette intégration.
Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon séjourne cette semaine au Mali avec le patron du groupe de la Banque mondiale, le commissaire de l'UE chargé du Développement, la présidente de la Commission de l'Union Africaine (UA), et le président de la Banque africaine de développement (BAD). Ils se rendront également au Niger, au Burkina Faso et au Tchad. Selon la Banque mondiale, environ 17 millions de personnes sur les quelques 80 millions d’habitants du Sahel ont été confrontées à l'insécurité alimentaire en 2012.