"Des réformes (...) doivent non seulement être décidées mais elles doivent aussi être mises en oeuvre", a déclaré le Suisse présent en Inde pour assister aux Trophées du football asiatique.
"Donc dès le premier jour, le 27 février, il faut commencer à mettre en oeuvre les réformes, et en le faisant tous les jours à l'UEFA je sais ce que cela veut dire - une bonne gouvernance, la transparence financière, des structures de changement sont dans le projet", a ajouté M. Infantino, alors qu'il venait d'avoir une conversation avec l'un de ses rivaux dans la course à la présidence de la Fifa, le cheikh Salman du Barheïn.
Les deux hommes ont été vus en pleine discussion lors de la cérémonie de remise des trophées et pendant le diner de gala qui a suivi. Un troisième candidat, le prince Ali de Jordanie, était assis un peu plus loin.
Le cheikh Salman et Gianni Infantino font partie des favoris pour succéder à Joseph Blatter à la tête de la Fifa, après les scandales de corruption inédits qui ont frappé l'institution. Salman, actuel patron du football asiatique (AFC), bénéficie de l'appui d'une des plus grosses confédérations de la Fifa.
Gianni Infantino a lui reçu le soutien de la Confédération sud-américaine de football (Conmebol) jeudi dernier. C'est également le principal candidat européen depuis la suspension temporaire de Michel Platini, actuel président de l'UEFA, par la commission d'éthique de la Fifa dans le cadre d'un large scandale de corruption qui la frappe au plus haut niveau.
Gianni Infantino a toutefois assuré qu'il retirerait sa candidature à la présidentielle de la Fifa si Michel Platini était finalement autorisé à se présenter.
L'actuel secrétaire général de l'UEFA a appelé à l'unité parmi les 209 membres de la Fifa. "Ce dont le football a besoin, c'est d'un débat sein sur son futur. Tant que l'on peut faire cela de manière constructive, ce sera bien", a-t-il confié.
"Il y aura des réformes et il y aura un changement de direction et c'est le bon moment parce que je pense que c'est vraiment important que lorsqu'on parle de la Fifa, on parle à nouveau de football", a-t-il ajouté.
Gianni Infantino a toutefois assuré qu'il retirerait sa candidature à la présidentielle de la Fifa si Michel Platini était finalement autorisé à se présenter.
Avec AFP