"Nous sommes absolument satisfaits, c'est un succès", a-t-il déclaré en effectuant une visite dans l'école Koudoukou du quartier musulman du PK-5, où attendaient encore patiemment vers 17H00 (16H00 GMT) des centaines d'électeurs pour voter.
Le chef de la Minusca était de retour de Bossangoa, où il s'était rendu en compagnie notamment de représentants de la France, de l'Union européenne, de l'Union africaine et des Etats-Unis.
Bossangoa, situé dans le Nord-Ouest, est considéré comme un fief des milices anti-balaka et de l'ex-président François Bozizé, dont la candidature n'a pas été retenue car il est sous le coup de sanctions internationales.
"Nous en sommes partis à 15h00, il y avait encore de longues files d'attente. Il y a un vrai engouement de la part des Centrafricains", a-t-il poursuivi.
"Honnêtement, on a fait un miracle dans un pays en guerre", a déclaré le chef militaire de la Minusca, le général sénégalais Balla Keita, qui accompagnait M. Onanga.
Selon le général, "aucun incident sérieux" n'a eu lieu dans l'ensemble du pays. Mais, selon Parfait Onanga-Anyanga, "il faut rester vigilant, car les périodes post-électorales peuvent être difficiles".
Les bureaux de vote devaient théoriquement fermer à 16H00 mais, en raison du retard pris à l'ouverture, le scrutin se poursuivait encore à 18H00 dans plusieurs centres de vote.
"Les bureaux de vote fermeront quand tous les Centrafricains auront voté", a conclu le chef de la Minusca.
Avec AFP