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Présidentielle gabonaise : nouveau jour de suspense entre pro-Bongo et pro-Ping


Les affiches du président sortant Ali Bongo et de son rival Jean Ping de l’opposition, côte-à-côte, à Libreville, le 26 août 2016. (VOA/Idriss Fall)
Les affiches du président sortant Ali Bongo et de son rival Jean Ping de l’opposition, côte-à-côte, à Libreville, le 26 août 2016. (VOA/Idriss Fall)

Le Gabon s'est réveillé mercredi sans connaître le nom de son président après une vaine nuit de réunions à la commission électorale qui n'a pas départagé le chef de l'Etat sortant sortant, Ali Bongo Ondimba, et son rival, Jean Ping.

Le ministre de l'Intérieur doit proclamer le nom du vainqueur à la fin de l'assemblée plénière de la commission électorale nationale automome et permanente (Cénap), selon la procédure sans cesse rappelée par les autorités depuis le scrutin à un tour de samedi.

Idriss Fall, envoyé spécial de VOA Afrique au Gabon, en direct dans notre édition de 5h30 T.U.
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En attendant, le pays vit au ralenti dans la crainte de troubles à l'annonce du résultat. Les habitants de Libreville et Port-Gentil, la capitale économique, sont rentrés mardi chez eux dès le début de l'après-midi.

Mardi, policiers et soldats s'étaient déployés dans la capitale d'environ 550.000 habitants (sur les 1,8 million du Gabon). Les barrages de la garde républicaine ont toutefois été levés mercredi marin autour de la présidence sur le front de mer à Libreville, a constaté l'AFP.

Dans le centre de Libreville, les commerces ont ouvert leur rideau mercredi sans exclure de finir la journée de nouveau plus tôt que prévu, selon les événements.

"Présidentielle 2016: la plénière se tient toujours à la cité de la Démocratie avant l'annonce des résultats par la Cénap", ont annoncé au milieu de la nuit les deux chaînes publiques proches du pouvoir, Gabon Télévision et Gabon 24.

Une version contestée par l'opposition: "L'assemblée plénière attend toujours", rétorque le délégué de l'opposant Jean Ping.

Le journal l'Union, proche du pouvoir, reproduisait mercredi à la une l'appel à la retenue du secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon aux deux candidats.

"Pourquoi s'amuse-t-on à se faire peur?", s'interroge l'éditorial, demandant qu'"on en finisse avec le suspense".

Avec AFP

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